Les membres de l'assemblée générale de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) ont adopté à la grande majorité les bilans moral et financier de l'année 2017 à l'issue de l'AGO tenue ce week-end à l'Hôtel Menasraïa (Aïn Benian) à Alger en présence de la représentante du ministère de la Jeunesse et des Sports, Lynda Mekacher. Après la lecture du bilan moral par le président de la FAVB, Mustapha Lemouchi, et financier de l'exercice 2017 par le commissaire aux comptes, les membres présents ont adopté le bilan moral avec 37 voix et 2 abstentions. Les membres de l'AG ont approuvé également le bilan financier avec 35 voix, une voix contre et une abstention. A l'issue de ces travaux, les membres de l'AGO ont soulevé un problème très épineux sur le volume très faible des entraînements des jeunes catégories (environ 6 heures par semaine) à cause du programme scolaire très chargé. Dans ce contexte, les présidents des clubs amateurs souhaitent une coordination concrète avec les ministères de l'Education et celui des Sports pour un allègement. Les présents ont également abordé le sujet du soutien aux clubs et aux ligues, les mauvais résultats de nos clubs dans les compétitions régionales et continentales, les sélections nationales en veilleuse, le manque d'assiduité de certains entraîneurs dans leur travail au niveau des clubs, ce qui a engendré des conséquences sur la baisse du niveau technique de nos athlètes. Ils ont aussi émis des propositions d'intégration dans le statut de la FAVB des représentants des arbitres, entraîneurs et athlètes au sein de l'assemblée générale. Les PV de l'AG du 6 avril 2017 et de l'AGE du 19 septembre 2017, ainsi que le plan d'action et le projet de budget 2018 ont été aussi adoptés lors de cette AG. Notons enfin que Mohamed Haceni, expert de la Fédération internationale de volley-ball, a fait une intervention très applaudie par l'assistance en axant le travail sur l'investissement dans les ressources humaines, la formation continue des jeunes athlètes qui, pour lui, reste le seul moyen de permettre à la discipline de revenir sur la scène continentale.
