De nombreux citoyens de Chéraga nous ont contactés pour dénoncer ce qu'ils qualifient de « diktat » des chauffeurs de taxi qui, selon leurs dires, « règnent en maîtres des lieux et fixent à leur guise les tarifs à la tête du client ». A cet égard, nos interlocuteurs citent l'exemple d'un client qui s'est vu obliger de payer 100 DA pour un trajet ne dépassant pas les 3 km ou celui encore d'un autre, contraint de débourser 300 DA pour le trajet Chéraga-Bab El Oued. Et ce n'est pas encore fini, puisque les clients devant se rendre aux quartiers limitrophes de Chéraga, comme Kaouche, Zouaoua, Djenan Achabou, Bouchaoui, Amara, etc. se disent choqués par les prix appliqués et s'interrogent : « Pourquoi ces chauffeurs de taxi ne mettent-ils pas en marche les compteurs dont ils disposent et appliquent des tarifs forfaitaires qui pénalisent lourdement les usagers de ce moyen de transport, sachant que la réglementation en vigueur oblige les chauffeurs de taxi exerçant dans la wilaya d'Alger à utiliser le compteur électronique comme moyen indispensable pour fixer les tarifs ? » Mais il semble qu'il y ait loin de la coupe aux lèvres. Autrement dit, la loi est foulée aux pieds au grand dam des citoyens qui saisissent cette opportunité pour attirer l'attention des autorités concernées, en premier lieu les services de la direction des transports de la wilaya d'Alger sur ce genre de pratiques, tout en sollicitant leur intervention pour mettre de l'ordre dans ce capharnaüm.
