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Face à la chute des prix du pétrole
L'Opep cafouille
Publié dans El Watan le 18 - 01 - 2007

Les déclarations du ministre saoudien du Pétrole, Ali Al Nuaïmi, ont fini par faire chuter les prix du pétrole en leur faisant perdre près de deux dollars, mardi dernier. Alors que les prix du pétrole étaient au-dessus de 53 dollars, mardi matin, et que le marché surveillait l'Opep après des informations faisant état d'une possible réunion extraordinaire de l'Organisation avec à la clé une nouvelle réduction de la production, les déclarations du ministre du Pétrole saoudien ont fait baisser la tension au sein du marché.
Du coup, la tendance baissière a repris et des analystes expectant un recul plus prononcé des cours sous la barre des 50 dollars. Mardi dernier à New Delhi, alors qu'il était interrogé sur la possibilité pour l'Opep de tenir une réunion extraordinaire pour traiter de l'actuelle chute des prix, Ali Al Nuaïmi a déclaré : « Il n'y a en fait aucune raison pour tenir une réunion, car tous les fondamentaux sont bien plus solides que lors de la réunion de Doha », ajoutant que « le marché ne doit pas du tout paniquer » et qu' « il faut protéger à la fois les intérêts des producteurs et des consommateurs ». Pour le ministre saoudien, « la situation du marché est saine et il avance dans la bonne direction ». Nous avons pris des mesures à Doha et à Abuja et je crois que ces mesures fonctionnent », a indiqué le ministre saoudien, ajoutant que « les stocks au quatrième trimestre ont reculé, ce qui rapproche le marché de l'équilibre ». Les déclarations de l'Arabie Saoudite ne laissent jamais insensibles le marché pétrolier vu l'importance de son niveau de production estimé, il y a quelques mois, à 9,6 millions de barils par jour. Mais la déclaration de mardi a surpris beaucoup de monde. En effet, depuis la chute des prix à moins de 10 dollars le baril en 1998, l'Arabie Saoudite est devenue offensive dans la défense du pouvoir d'achat des pays producteurs de pétrole malgré son alliance stratégique avec les Etats-Unis. La déclaration de mardi a été interprétée par des analystes comme le résultat de pressions exercées par les Etats-Unis sur l'Arabie Saoudite. Mais le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud Al Fayçal, a rejeté, mardi à Ryadh lors d'une conférence de presse conjointe tenue avec la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, l'idée que son pays veut faire baisser les prix du pétrole pour des raisons politiques. Car en plus de l'hypothèse de pressions américaines, des analystes ont vu dans la position saoudienne une manière de faire pression sur l'Iran à cause du rôle joué par ce dernier en Irak. Le refus d'une réunion extraordinaire de l'Opep par l'Arabie Saoudite est venu juste après que l'Iran, en coordination avec le Venezuela, ait demandé la tenue d'une réunion extraordinaire de l'Opep. Dans ce cadre précis, la politique est bien présente car l'Arabie Saoudite a toujours refusé de céder le rôle de leader au sein de l'Opep vu l'importance de sa production. L'Arabie Saoudite n'est pas le seul pays qui ne voit pas la nécessité de tenir une réunion extraordinaire de l'Opep. Avant elle,le Koweït s'est prononcé contre l'idée de tenir une nouvelle réunion après celles de Doha au Qatar et d'Abuja au Nigeria. Le 9 janvier dernier, le ministre koweïtien de l'Energie, Ali Jarrah Al Sabbah, avait déclaré en réponse à une question sur une proposition de tenir une réunion extraordinaire de l'Opep « nous ne soutenons pas la convocation maintenant d'une conférence extraordinaire de l'Opep. Nous respectons notre engagement à réduire la production début février ». Présent à New Delhi lors d'une conférence internationale sur les hydrocarbures, le ministre nigérian du Pétrole, Edmund Daukoru, a estimé qu'il fallait attendre les effets sur le marché de la baisse de 500 000 barils par jour qui entrera en vigueur à partir du 1er février. En fait, l'Opep se trouve confrontée à un sérieux test de crédibilité. Les chiffres fournis par différentes sources industrielles montrent que la première réduction de 1,2 million de barils par jour, le 20 octobre 2006 à Doha, au Qatar, n'est pas appliquée par tout le monde. Plusieurs analystes ont interprété les propos du ministre saoudien comme un message codé en direction des pays qui n'ont pas encore appliqué la première réduction alors qu'il reste quelques jours pour l'entrée en vigueur de la deuxième réduction. La question du respect des quotas et de l'application des décisions de réduction est un vieux problème pour l'Opep. De plus, beaucoup de pays peuvent considérer qu'un baril à 50 dollars c'est toujours ça de gagné, vu les besoins en financement qu'ils ont pour gérer leurs politiques de développement. L'attitude actuelle de l'Opep est aussi interprétée par des analystes comme une volonté de tester le marché après que les fonds d'investissements aient abandonné leurs positions. Comme elle peut être une forme d'encouragement à la reprise de l'économie après un recul amorcé il y a quelques mois. Dans quelques jours, on aura une idée exacte sur l'état d'application de la première réduction de 1,2 million de barils par jour, une fois que l'Opep aura rendu publiques ses statistiques mensuelles pour le mois de décembre. Hier vers 17h30 GMT, à New York, le baril de light sweet crude était coté à 51,23 dollars le baril. Tandis qu'à Londres, le brent était à 52,08 dollars le baril vers 18h GMT.

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