Oran va bénéficier d'un grand projet d'assainissement des eaux usées avec l'aménagement d'un réseau de galeries souterraines dotées d'un système de télésurveillance, apprend-on de sources proches de la direction des Ressources en eau. Ce nouveau système devrait permettre de régler définitivement le problème des eaux usées de la ville. Ce projet de grande envergure, qui a reçu l'aval du ministère de tutelle, prévoit l'implantation d'une station de pré traitement au niveau de la zone impertinente d'Oran (ZIO). Elle est limitée à l'ouest par le fort de Mers El Kebir et à l'est par l'agglomération secondaire de douar Belgaïd. Dans ce contexte, le futur centre d'assainissement des eaux usées occupera une partie centrale du littoral de la wilaya d'Oran, sur une façade maritime d'une longueur de 18,35 km. L'enveloppe budgétaire pour le lancement des travaux prévus en juillet prochain, concernant l'ensemble du secteur, sera de l'ordre de 4,4 milliards de dinars (autorisation de programme) et s'articulera principalement autour des travaux prenant en compte les adductions de transfert. Des actions seront menées à cet effet et consistent à produire des informations grâce à une opération d'évaluation des risques liées à l'environnement et à la cartographie des risques. Laboratoire bien équipé Il s'agit pour les responsables du projet de veiller à l'amélioration de la qualité des eaux traitées et de l'assainissement de l'environnement des eaux usées. Selon notre source, la wilaya d'Oran dispose d'un personnel qualifié et d'un laboratoire correctement équipé permettant d'assurer un niveau de surveillance requise pour le contrôle et le suivi d'un tel projet. Parallèlement au projet en question, nous apprenons la réalisation de projets d'accompagnement à l'échelle des bassins de transfert, de grandes adductions, d'installations modernes de traitement et d'épuration ainsi que des réseaux de distribution et de collecte des eaux usées qui serviront d'appoint à la future station d'épuration. Enfin, pour répondre à des besoins techniques internes, les initiateurs du projet semblent s'intéresser de près au système d'information géographique (SIG) pour l'exploitation satellitaire de la gestion de la station d'épuration.
