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Précarité, harcèlement et injustice
Situation de la femme à M'Sila
Publié dans El Watan le 13 - 03 - 2007

La situation de la femme dans cette wilaya steppique n'est pas reluisante. Son évocation à l'occasion du 8 mars ne la soustrait pas de sa condition de bête de somme et objet de plaisir, ne conforte pas sa place dans la société, ne la fait pas bénéficier de ses droits les plus élémentaires devant la justice.
Dans le milieu professionnel, la gent féminine, notamment dans l'administration publique dans cette wilaya, travaillant à l'heure, confinée dans les métiers les plus pénibles, subit les affres du harcèlement sexuel et des viols systématiques. Ces femmes issues des milieux défavorisés, pour surmonter leurs conditions de vie précaires, travaillent comme femmes de ménage, subissant le diktat de quelques responsables. Redoutant le licenciement, elles acceptent d'être violentées. Cette situation socio-professionnelle en particulier, qui dure depuis plus de dix ans, pour un salaire de 6000 DA par mois, n'est pas faite pour soustraire cette femme de la précarité et lui permettre de subvenir aux besoins de ses enfants. Dans nos contrées steppiques, naître fille ne constitue pas la joie, être femme c'est subir les affres d'une société qui, par excès de religiosité depuis quelque temps, ne cesse de se focaliser sur la femme pour être à l'origine des malheurs de la société. Confinée dans un statut d'éternelle inférieure, cette femme n'ose rien et n'entreprend rien, même pas pour défendre ses droits et l'intérêt de ses enfants. Si elle le fait, on fait tout pour la casser. C'est le cas de Lalaoui Ahlam qui, depuis deux ans, n'a pas pu appliquer la décision de justice relative à la garde de ses quatre enfants. Décision de justice prise en première instance par le tribunal de Magra et confirmée par la cour de M'sila. Cette mère de quatre enfants s'est retrouvée confrontée à la défaillance de l'institution judiciaire quant à l'application d'une décision de justice. « Toutes nos démarches pour l'application de cette décision de justice auprès du procureur de la République près le tribunal de Magra et auprès du procureur général près la cour de M'sila se sont avérées vaines », a-t-elle soutenu. « Même l'huissier de justice, évoquant le refus des enfants de rejoindre leur mère, n'a pas voulu appliquer cette décision », a-t-elle ajouté.« Après un troisième courrier, nous dit-elle, adressé au ministre de la Justice, le procureur de la République près le tribunal de Magra, excédé par les correspondances adressées au ministre, m'a dit que même Bouteflika ne peut te rendre les enfants, encore moins Koffi Anane », a-t-elle indiqué. C'est cette situation qui caractérise la condition de la femme, à laquelle on refuse ses droits les plus élémentaires jusqu'à renier des décisions de justice dès lors qu'il s'agit d'une femme. Les filles mineures ne sont pas en reste. Enlevées, séquestrées et violées, leurs affaires sont évacuées par la justice. Le cas de la fille de 16 ans résidant à Bou Saâda est édifiant..

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