La plupart des inondations sont le fait de fortes précipitations qui ont généré des crues dévastatrices. L'urbanisation non maîtrisée, les réseaux d'assainissement mal entretenus et les aménagements inadaptés sont d'autres facteurs. Des pluies exceptionnelles se sont abattues les 4 derniers jours de mars 1974 sur les wilayas d'Alger et de Tizi Ouzou. En trois jours, plus de 1 milliard de mètres cubes d'eau s'est déversé sur les bassins côtiers algérois. Il a été enregistré un bilan très lourd de 52 morts, 4570 habitations détruites, 18 000 sinistrés et la destruction de 13 ponts et de nombreuses routes. Le 10 novembre 2001, des précipitations à Alger ont atteint un cumul de 204 mm en 24 heures et généré des crues de plusieurs centaines de mètres cubes/seconde. Le quartier de Bab El Oued a été le plus touché et les pertes humaines se sont élevées à 800 morts et 100 disparus. Tous les quartiers bas de la zone ont été dévastés par des torrents de boue et d'eau du versant de Oued Koreiche situé en amont. En octobre 2002, il est tombé 28,5 mm en 45 mn dans la région de Tamanrasset et la région d'Arak. Les eaux de plusieurs bassins versants ont afflué vers les gorges d'Arak et ont formé une crue très violente qui a emporté la route sur 20 km.
