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La scène électorale congestionnée
Overdose garantie
Publié dans El Watan le 28 - 04 - 2007

A peine ouverte ce jeudi, la campagne électorale pour les législatives sombre déjà dans la monotonie et les lieux communs.
Le passage des représentants des partis à la télévision ou sur les ondes de la radio se fait en dépit de toute pédagogie politique. Au rythme avec lequel défilent les interventions télévisées des représentants des partis, l'overdose est garantie et, plus tôt qu'on ne le pense. Le chiffre record des partis en lice - Vingt-quatre au total - auxquels il faudrait ajouter les indépendants - fait que dans ce carrousel de présentateurs TV es qualité d'une campagne qui s'invitent dans nos foyers via la télévision aux heures de convivialité familiale, on a vite fait d'oublier qui est qui et qui a dit quoi. Tous les discours ou presque se ressemblent, surtout ceux des petits partis qui font de l'allégeance et du soutien au programme présidentiel leur thème et leur programme de campagne. On aurait voulu démobiliser l'électorat et encourager les téléspectateurs à aller sur d'autres chaînes étrangères qu'on ne se serait pas pris autrement ! L'éclectisme politique et partisan n'est pas forcément un signe de vitalité politique et de démocratie comme on cherche à le faire accroire en battant le rappel de partis inconnus au bataillon et qui réapparaissent, comme par un coup de baguette magique, à chaque échéance électorale. La scène politique mérite, à coup sûr, un grand coup de balai si l'on veut réellement bâtir un pluralisme constructif et une démocratie authentique. Il est vrai qu'ailleurs aussi, comme on l'a vu durant les élections présidentielles en France, de petites formations tentent leur chance, avec cette différence toutefois, par rapport à la réalité algérienne, qu'elles ont une base militante et électorale qu'elles parviennent à prouver par les urnes. Il y a certainement pour l'Etat un effort à faire dans ce sens si on veut faire œuvre utile en la matière pour ne retenir dans les compétitions électorales à venir que les formations qui ont un certain ancrage populaire. Car à ce rythme-là, si on ouvre de manière laxiste et démagogique la compétition électorale à des partis dont la base militante se résume au président et aux autres membres du bureau figurant dans l'acte constitutif du parti, on risque de se retrouver lors des prochains scrutins avec de longues files d'attente devant le siège de l'Entv. Un parti politique doit d'abord faire ses preuves sur le terrain de la mobilisation avant de se lancer dans la compétition électorale. On ne s'engage pas dans une élection alors qu'on n'a pas encore terminé sa période de sevrage politique, quand on est encore à ses premiers balbutiements. On rend un mauvais service à ces partis que l'on propulse sur la scène comme des chenilles qui viennent d'éclore et qui sont aveuglées au contact de la lumière du jour. On rend également un mauvais service à la démocratie que l'on vide de toute sa substance. D'aucuns estiment que cette situation est voulue. On a besoin, dit-on, de ces petites formations pour animer la campagne électorale, pour sillonner le pays et inciter les citoyens à voter pour crédibiliser le scrutin par un taux de vote politiquement correct. De leur côté, ces partis ne se font pas prier pour jouer le jeu du pouvoir même s'ils savent, pour l'écrasante majorité d'entre eux, que leur mission s'arrête au soir du scrutin pour retourner dans l'anonymat le plus total d'où ils sont venus. Il y a, après tout, des subventions à prendre et ce sentiment d'un jour, d'une campagne, de se forger un statut d'homme politique et d'avoir le rare privilège de passer à la télévision dans l'espoir d'en faire un tremplin pour des ambitions politique futures. Avec ce parasitage de la scène et du débat politique, où l'on en arrive à garantir aux formations politiques jusqu'au remplissage des salles des meetings, on comprend alors pourquoi nos campagnes et nos consultations électorales ne constituent pas des moments forts dans l'exercice de la citoyenneté et dans la vie de la Nation comme c'est le cas ailleurs.

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