Dans la perspective de l'opération d'assainissement des concessions agricoles, menée par la wilaya d'Oran, une enveloppe financière de 103 milliards de centimes a été allouée au secteur de l'arboriculture pour la valorisation quantitative et qualitative du volume de la superficie des terres agricoles exploitables. Les travaux d'assainissement comme le désherbage, le forage des puits, la construction des bassins, la plantation d'arbres fruitiers ainsi que l'électrification des périmètres arboricoles ont sensiblement progressé depuis leur lancement en janvier de l'année en cours. Il est à noter que 30% de ces travaux ont été réalisés alors qu'une rallonge financière de 55 milliards de centimes est prévue pour la mise en valeur des terres destinées à l'arboriculture mais non exploitées. La relance de l'arboriculture dans la wilaya d'Oran favorisera l'exploitation et le développement des fruits arboricoles sur une superficie de 5 000 hectares sur les 11 000 retenus par la commission de l'agriculture et du développement rural. Irrigation conséquente L'opération d'assainissement des concessions arboricoles a été profitable aux exploitants qui participent à hauteur de 30%, tandis que 70% de l'aide sont consentis par l'Etat sous forme pécuniaire et matérielle. Sur un autre plan, le problème de la rareté de l'eau au niveau de certains périmètres inquiète sérieusement les exploitants arboricoles qui souhaiteraient un apport d'irrigation conséquent à même d'écarter le problème de l'eau endémique à la région rurale d'Oran. Ces derniers, qui n'arrivent plus à trouver de l'eau au-delà de 300 mètres de forage, insistent sur la construction de bassins d'eau et de petites retenues collinaires pour l'irrigation des surfaces cultivables. « L'essor de l'arboriculture dans la région d'Oran reste entièrement tributaire des facteurs de l'eau et de la matérialisation des surfaces cultivables », affirme un responsable de la direction des Services Agricoles de la wilaya. Les exploitants de la localité de Tafraoui pâtissent particulièrement de cette situation puisqu'ils viennent en tête de liste avec 5 400 hectares, dont 60% sont médiocrement irrigués. Plusieurs exploitants arboricoles espèrent une assistance technique de la part des services compétents pour la concrétisation des projets liés directement au développement du secteur de l'arboriculture. Les communes à vocation agricole de Mers El Hadjadj, Misserghine, Aïn El Beïda, Aïn El Kerma, Boutlélis, Bousfer, El Ançor et bien d'autres méritent bien une attention particulière des pouvoirs publics compte tenu de leur implication dans l'essor de l'arboriculture.
