Anomalies dans l'opération formation-reconversion de la CNAC Un récent audit portant sur l'opération formation-reconversion au profit des allocataires de la caisse nationale de chômage, au niveau de certaines wilayas de l'intérieur du pays, vient de révéler de nombreuses « anomalies » qu'un contrôleur de ladite caisse n'a cessé de dénoncer depuis plusieurs mois. « Toutes les demandes d'audience adressées au ministre du Travail pour l'informer de ces dépassements n'ont pas abouti. Pi encore, certains responsables de la caisse font dans l'intimidation pour me contraindre à garder le silence », avoue le fonctionnaire de la CNAC. Pourtant, le rapport d'audit, dont une copie nous a été remise, indique clairement que la gestion de l'opération formation-reconversion fait ressortir un grave préjudice pour la CNAC et une dilapidation de deniers publics. Les travailleurs de Cotosud crèvent de faim Plus de 100 travailleurs de l'entreprise publique Cotosud, basée à Laghouat, se sont déplacés, hier, à Alger. Le but de ce voyage « forcé » est de tirer encore une fois la sonnette d'alarme sur leur lamentable situation. « Nous sommes sans salaire depuis 14 mois. Nous crevons de faim », ont-ils lancé alors qu'ils tenaient un sit-in devant le siège de l'UGTA à Alger. Cette entité, qui emploie près de 400 travailleurs, filiale du groupe Texmaco, est spécialisée dans la cotonnade et la draperie. Selon les travailleurs, des « forces occultes » qu'ils présentent comme étant proches de la « maffia du coton », font fermer le complexe de Laghouat. Ce fleuron de l'industrie textile algérienne a coûté plus de 100 milliards de centimes. Il serait aujourd'hui « guetté » par des « trabendistes » qui se font passer, selon les travailleurs, pour des investisseurs. La situation de Cotosud est d'autant plus compliquée qu'il a à sa tête... deux directeurs généraux. Les quadruplées d'Alger toujours en sursis Les quadruplées, nées le 17 avril dernier au CHU Mustapha Pacha, à Alger, n'ont toujours pas quitté la structure hospitalière. Il faut dire que l'heureux papa est désemparé à cause d'un problème crucial de logement. Mohamed Saci assure qu'aucun organisme ne s'est manifesté pour prendre en charge ses quatre filles. Visiblement agacé, il soutient que sans le soutien du directeur général de l'établissement, il se serait retrouvé à la rue avec quatre enfants innocents. Les pouvoirs publics sont vivement sollicités pour venir en aide à ces quadruplées. Le train de l'horreur à Boufarik Samedi dernier, un peu avant 8h, les passagers du train Alger-Blida ont été horrifiés par la vision en direct d'un accident. Près de la gare de Boufarik, pressé de descendre avant l'arrêt complet du train, un jeune homme, surpris par un autre train venant en sens inverse, a été décapité et démembré. « Un train peut en cacher un autre » est une expression d'actualité. Le danger du train a « été appris » aux dépens du jeune B. Boudjemâa, originaire de Miliana, âgé de 27 ans. Selon M. Djemaï, directeur de l'hôpital de Boufarik où le corps avait été transporté, « cet accident est le premier depuis ma nomination, il y a six mois, à la tête de la structure ». Saâdane pressenti à El Qadissia L'entraîneur de l'ES Sétif, Rabah Saâdane, est pressenti pour prendre en main la formation saoudienne d'El Qadissia la saison prochaine, a rapporté hier le journal saoudien Al Watan sur son site internet. Outre l'Algérien Saâdane, quatre autres entraîneurs sont en course pour ce poste, dont l'Irakien Adnane Hamed qui dirige actuellement la formation d'El Fayçali, finaliste de la Ligue des champions arabes face précisément à l'ESS, précise la même source. Selon le journal Al Watan, une décision sera prise incessamment par le conseil d'administration du club. Saisie de 500 g de drogue et des psychotropes à Tipaza Un ancien élément de la garde communale a été écroué hier à la prison de Hadjout, en compagnie de ses deux complices, en attendant que son affaire passe en audience lundi prochain. L'accusé avait été pris en flagrant délit, en possession de 515 g de drogue et de 415 comprimés de psychotropes. Ce marchand de drogue et ses deux complices étaient pris en filature depuis 25 jours à la suite d'une information d'un citoyen, avant son interpellation et la perquisition à son domicile par les policiers de la brigade de lutte contre les stupéfiants et leurs homologues de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Tipaza. Son arrestation a eu lieu à Aïn Tagouraït, localité côtière située entre Tipaza et Bou Ismaïl.
