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Publication-Tahia ya Momo
Un hymne à La Casbah d'Alger
Publié dans El Watan le 17 - 06 - 2007

Himoud Brahimi, dit Momo, le poète mystique, a subjugué des générations entières par sa muse prolifique, déclamant la beauté ineffable de La Casbah d'Alger avec ses parfums, ses épices, ses senteurs, ses venelles... et ses femmes emmitouflées dans un haïk immaculé.
Momo était un homme humble et modeste à la fois. Tous ceux qui l'ont approché se souviennent de cet homme, hors du commun, qui avait toujours la bonne réplique poétique pour définir sa bien-aimée La Médina d'Alger. Cette dernière l'avait ensorcelé dès son jeune âge pour le guider vers les ténèbres de la rime, dont lui seul avait le secret de la destination et des limites. Son nom est indissociable du chef-d'œuvre du réalisateur Mohamed Zinet, Tahia Ya Didou — dans lequel, il avait incarné le rôle du fou sage — qui déclamait à bon escient la célèbre phrase « Ya Bahdjati ». C'est pour toutes ces raisons que sa fille çaliha Brahimi et Djamel Azzi ont décidé de co-éditer, à compte d'auteur, Tahia ya Momo avec des témoignages exclusifs d'Edmond Charlot, Manuelle Roche et Jacques Fernandez. Ce livre, lit-on dans la présentation signée par çaliha Brahimi, est un hommage à la mémoire de Momo de La Casbah. « Il est dédié à El Djazaïr, terre de rencontre des peuples et des cultures, aux hommes du Maghreb, à leur civilisation millénaire, et à toux ceux qui œuvrent pour la reconnaissance de nos traditions et la conservation. » Aussi loin que peuvent remonter ses souvenirs, la fille de Momo, çaliha, se souvient que depuis sa plus tendre enfance, elle a vécu auprès de son père dans une atmosphère livresque. « Le poète, dit-elle, avait une prédisposition pour les choses de l'esprit et un talent avéré pour tout ce qui flirte avec l'art et la culture... ce qu'il a écrit, s'adapte à notre génération. Quand il parle de lui, il parle aussi de nous. Alors laissons-nous emporter par le verbe poésie, témoin du siècle, et voyageons à travers son âme mystique pour recevoir cette lumière qui l'animait tant. » Né en février 1936, Edmond Charlot fut le premier à avoir publié Albert Camus. Quelques mois avant sa mort, l'éditeur et le libraire avait affirmé que Momo était un frère et un ami. Il venait souvent à sa librairie à Alger, où il faisait des emprunts de livres. « Il est certain qu'avec lui, j'ai fait beaucoup de choses ; les bains, les repas et les expositions, par exemple. » Photographe et ancienne enseignante aux Beaux-Arts d'Alger, Manuelle Roche estime que Momo était avant tout un être profondément humain, un poète touchant, un philosophe sportif dont l'Algérie et tous ceux qui ont eu la chance de le connaître, de lui parler et de l'écouter se souviennent avec émotion. Jacques Fernandez a fait de Momo, confie-t-il, un des personnages de La Casbah, synonyme de culture mêlée d'ouverture. Le rêve de la rencontre et de la communion entre les êtres et les civilisations.
Tahia ya Momo de Çaliha Brahimi et Djamel Azzi Edité à compte d'auteur. 80 pages. 2006.
Prix public : 200 DA.


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