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Misère de la condition ministérielle
Publié dans El Watan le 18 - 06 - 2007

La stabilité du personnel politique aux affaires économiques est une très bonne chose pour la qualité du suivi des dossiers. Le maintien des mêmes équipes de la gouvernance économique au terme d'une période où celle-ci est réputée être « faible » est une très mauvaise chose pour le climat des affaires. Un fait, deux réactions.
Comment faut-il donc interpréter la reconduction quasiment à l'identique du gouvernement algérien au lendemain de l'élection d'une nouvelle assemblée nationale ? Les partenaires économiques de l'Algérie ont une formule fétiche pour traiter de leur approche du marché algérien : « Manque de visibilité politique ». Comprendre, les interlocuteurs officiels sont rarement les décideurs réels. Cela ne s'arrange pas avec le « nouveau » gouvernement. Certes, maintenir Amar Ghoul face aux grands chantiers ouverts dans son secteur des travaux publics ou Mohamed Maghlaoui pour lancer les siens - le rail, les tramways, le métro, la gestion des ports, l'ouverture du ciel - peut encore se comprendre. Le gain à escompter d'un changement - dans la même configuration de l'alliance présidentielle - n'est pas certain. Ce n'est pas vrai ailleurs. L'autorité politique de trop nombreux ministres pose problème. Ils ne feront pas les arbitrages clés dans leur secteur. Des noms ? Karim Djoudi est une ressource de qualité dans les expertises macrofinancières : il n'a pas l'étoffe politique d'un ministre des Finances. A fortiori, au lendemain du déballage Khalifa. Djoudi n'a convaincu personne en janvier dernier à la barre devant la juge Brahimi, lorsqu'il a affirmé qu'il n'a pas vu siphonner au profit d'El Khalifa Bank, le Trésor public. Il en était le directeur. La privatisation du CPA, les choix d'affectation budgétaires, la politique fiscale, le désarmement - ou le réarmement - douanier… Trop de batailles pour des épaules encore frêles. Peut-être même à jamais frêles. L'autorité des « anciens » n'est pas plus brillante. Dans le cas de Chakib Khelil, elle a fondu plus vite, à l'allure du réchauffement climatique. Il a été obligé de défaire tant de fois ce qu'il a patiemment tricoté, qu'il s'est fâché avec ses meilleurs soutiens : les compagnies pétrolières étrangères. Conséquence, elles ne comptent plus sur lui pour bitumer la route de l'eldorado saharien. Et cela se ressent dans sa prestance. Hamid Temmar s'est vu vassaliser le territoire de l'industrie. Cela va étendre le champ de ses cafouillages légendaires. Les cessions d'actifs publics vont s'accélérer ? Le rythme de délibération de Hamid Temmar est connu. S'il trouve un acquéreur du management de l'hôtel El Aurassi d'ici la fin de l'année… Les permutations ne vont pas plus inventer du mouvement. Cherif Rahmani, qui est le ministre de l'Environnement le plus consensuel du monde, va continuer à éviter le conflit à tout prix alors que son département est par excellence celui où il faut taper sur la table. Encore plus vrai avec la responsabilité du tourisme algérien, sabordé par le monopole d'Air Algérie, la lenteur des visas, les restrictions des militaires dans le Sahara, la non-ouverture de l'audiovisuel, la frilosité de la politique culturelle, la fermeture de la frontière avec le Maroc. Cherif Rahmani pour se révolter contre tout cela et faire décoller la desination Algérie ? Les ministres n'ont pas d'autorité au sens politique et ne souhaitent pas en avoir. Pour Louisa Hanoune, le grand tort de ce gouvernement est de reconduire des ministres « ultralibéraux poisson pilote du FMI ». Analyse tronquée. Le problème de ce gouvernement est de reconduire ou de promouvoir des ministres qui ne sont pas politiquement responsables. Une dernière preuve pour la route ? Mourad Medelci, l'homme qui escamoté le scandale Khalifa, est promu ministre des Affaires étrangères.

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