Dans un communiqué daté du 25 juin, mais rendu public hier, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) rappelle que « des syndicalistes de l'éducation nationale, initiateurs d'actions revendicatives cycliques ou de protestation depuis 2003, poursuivis au pénal de manière sélective, après plaintes du ministère de l'Education nationale, ont été inculpés par l'institution judiciaire ». Cette inculpation, souligne le CLA, intervient après que ces syndicalistes ont été mis « injustement sous contrôle judiciaire pendant des mois pour incitation à des grèves illégales, déconsidération de décisions de justice, réunions sans autorisation et appartenance, pour certains, à des syndicats non reconnus ». Selon la même source, ils seront traduits en justice le 1er juillet à 9h au tribunal de Abane Ramdane. Le CLA signale « l'urgence d'une large mobilisation des forces autonomes de la société civile » et appelle « les enseignants des trois paliers de l'éducation nationale à être présents massivement à l'audience publique ». Ce syndicat appelle dans le même contexte « la société civile autonome à exprimer sa solidarité et à installer les réseaux d'initiatives pour défendre toutes les libertés ».
