Important retard dans la réalisation de l'aérogare La nouvelle aérogare de l'aéroport Rabah Bitat d'Annaba ne sera pas réceptionnée dans les délais prévus (14 mois pour sa réalisation). Tel est le constat auquel sont arrivés les techniciens spécialistes dans le secteur. « On n'est pas près de réceptionner cette nouvelle infrastructure avant 30 mois », ont affirmé les mêmes sources. Des problèmes techniques, dont des sorties d'eaux souterraines gênent considérablement l'avancement des travaux à la charge de la société égyptienne Arab Contractor. A cette situation s'ajoute le dilettantisme appliqué par ce maître de l'œuvre qui donne l'impression d'avoir tout le temps pour lui. Il avait été interpellé par le président de la République lors de sa visite d'inspection le mois de mai 2007. « Si vous constatez qu'il n'avance pas bien, vous résiliez le contrat et vous faites appel à une autre société, même s'il faut recommencer de zéro », avait-il instruit son ministre des Transports. Pour parer à toute éventualité et mettre à niveau ses capacités d'accueil, la direction de l'EGSA Annaba n'a pas attendu. Elle a entamé des travaux de réhabilitation de l'actuelle aérogare où le parterre a été refait avec la mise en place de nouvelles chaises. La visite du wali ces dernières 48 heures sur les lieux est à interpréter comme étant une dernière mise en demeure. Outre le renforcement de ces équipes, Arab Contractor a été invitée à les faire travailler en 3/8. Des contrôleuses sans moyens Effectuer quotidiennement neuf stations de distribution d'eau potable et contrôler minutieusement l'ensemble du réseau AEP, le tout implanté à travers les 12 communes de la wilaya d'Annaba, sans avoir un quelconque moyen de transport, est une prouesse. Elle est réalisée chaque jour par 14 jeunes filles de niveau universitaire entre biologiste, microbiologiste, vétérinaire et spécialiste de l'eau. Ces demoiselles n'ont même pas une bicyclette pour se déplacer par monts et par vaux pour s'assurer que les 650 000 habitants peuvent consommer en toute sécurité l'eau potable qui leur est distribuée. Ces filles n'ont pas cette seule mission à accomplir. Elles doivent également s'assurer de tout ce qui a trait aux maladies à transmission hydrique, zoonoses, les vecteurs des maladies et la protection de l'environnement. Elles se déplacent souvent à pied et lorsqu'elles ont un peu d'argent de leur maigre salaire, elles prennent place dans un taxi. Qui dit mieux pour un engagement dans l'intérêt général ? C'est cet engagement et cette volonté qui ont imposé aux responsables de la commune d'acquérir un laboratoire pour les analyses de l'eau potable et autres. Les footballeuses algériennes et tunisiennes à l'honneur Les footballeuses des équipes nationales algérienne et tunisienne ont créé l'événement tout au long de leur séjour d'une semaine à Annaba. Que ce soit en bordure de mer, à l'hôtel Rym El Djamil où les joueuses des deux pays ont élu domicile, ou sur la pelouse du stade Chabou, les « Vertes » pour les Algériennes et les « Rouges » pour les Tunisiennes, ont été très suivies. Elles l'ont été également tout au long du trajet que leurs bus respectifs ont emprunté pour rejoindre l'une ou l'autre de ces deux étapes. « Elles sont vraiment formidables avec leur air de footballeuses professionnelles. Il est malheureux que les gens de la presse ne se soient pas intéressés à nos championnes arabes. Elles ont été les seules à nous donner satisfaction depuis des années. Je dirais que jusqu'ici, elles ont dignement représenté le football algérien », ont affirmé des jeunes filles immigrées, interrogées sur la plage Rizzi Amor. Sit-in des travailleurs de la clinique El Djazaïr Plusieurs dizaines de travailleurs de la clinique privée El Djazaïr ont entamé un sit-in tôt dans la matinée d'hier devant le siège de leur employeur. Ils revendiquent la réouverture immédiate de leur clinique. Cette dernière avait été sommée d'une décision de fermeture d'un mois, prise par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Exercice illégal de la médecine a été le motif retenu à l'encontre de son gérant. Cette décision qui a été largement applaudie, y compris par des membres du conseil de l'Ordre des médecins, devrait être suivie par plusieurs autres. Plusieurs cliniques privées sont, en effet, la cible des inspecteurs du ministère de la Santé qui semble vouloir mettre le holà à la situation d'anarchie qui sévit depuis des années dans ce secteur. Les retraités et le rappel Samedi, plusieurs dizaines de retraités s'étaient regroupés devant le siège de la direction régionale de la Caisse nationale de retraite. Ils revendiquaient le versement express de leur rappel au même titre que plusieurs d'entre eux. « Ceux qui ont des relations ont reçu leur rappel alors que la majorité attend depuis des mois. Cette situation ne peut plus durer », ont-ils déclaré. Ce qui n'est apparemment pas le cas selon les cadres de la direction concernée. Selon ces derniers, le grand nombre de retraités bénéficiaires du rappel ne permet pas de satisfaire tout le monde en même temps. C'est donc au fur et à mesure du traitement des dossiers que s'effectue le versement. Cet argument qui semble avoir convaincu les représentants chargés par les retraités de défendre leurs intérêts auprès de la direction de la CNR a été rejeté.
