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Tizi Ouzou. Quatre policiers devant les juges
Publié dans El Watan le 04 - 07 - 2007

Les faits remontent au 7 août 1996 à Azazga, lorsque quatre policiers, soupçonnant un véhicule stationné devant la prison, ont ouvert le feu sur le conducteur, un jeune de 20 ans.
Tizi Ouzou. De notre bureau
Un policier a été condamné à 2 ans de prison avec sursis par la cour de Tizi Ouzou. Trois autres ont été acquittés. Le verdict est tombé lundi dans la soirée. Ils ont été poursuivis pour homicide volontaire. Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, les inculpés ont ouvert le feu sur le jeune Aït Saïd Tarik, âgé de 20 ans. C'était le 7 août 1996 à Azazga. Reconstitution des faits : la victime stationne son véhicule devant la prison où il venait de déposer D.H., fonctionnaire dans le même établissement. Croyant à un véhicule suspect, un policier s'approche du chauffeur pour un contrôle de routine. Sans attendre, ce dernier démarre en trombe. L'alerte est donnée. Et c'est la course poursuite. La victime aurait refusé d'obtempérer en dépit des coups de sommation. S'en suivent des tirs de kalachnikov. Une balle l'atteint à la tête. Evacué dans un état grave à l'hôpital d'Azazga, il sera transféré au CHU de Tizi Ouzou puis vers l'hôpital Mustapha. Il décède en cours de route après son « renvoi » vers Tizi Ouzou pour des raisons non élucidées. Appelés à la barre, K. R., commissaire, H. F., inspecteur, C. M., fonctionnaire de police, et A. D., officier, ont donné leur version des faits. Selon eux, la rafale tirée par leur collègue H. F. visait les pneus arrière du véhicule. « N'y a-t-il pas un autre moyen pour arrêter un suspect ? Etiez-vous obligés de tirer alors qu'il n'y avait aucune menace réelle ? », fera remarquer la présidente du tribunal. Invité à prendre la parole, le père de la victime n'a pas manqué de crier sa douleur et sa colère. « Aucun policier ni autre instance de l'Etat n'ont cherché après moi comme si c'est un lapin qui a été tué. Le procureur ne m'a même pas convoqué. On a voulu classer définitivement cette affaire. Je ne pardonnerai jamais », a-t-il dit en exhibant le portrait de son fils. Les avocats de la défense ont déploré dans leurs plaidoiries le fait que « ce sont les auteurs même de ce meurtre qui ont diligenté l'enquête judiciaire ». Autre anomalie relevée par Me Zaïdi : l'absence dans le dossier des rapports balistique et d'autopsie ainsi que les photos prises le jour du drame. Dans son réquisitoire, le procureur de la République a mis en relief la négligence avérée des policiers incriminés. « C'est une bavure gravissime. Le véhicule n'était pas recherché. Quand bien même la victime a fui, est-ce une raison pour recourir à l'arme automatique d'autant plus que vous n'étiez pas en danger », notera-t-il. A l'issue de son intervention, il a requis des peines allant de 10 à 3 ans à l'encontre des accusés. Après les délibérations, H. F. écopera de 2 ans de prison avec sursis assortis d'une amende de 5000 DA. Les autres inculpés ont été acquittés.


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