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Béchar-Place de la République
Un nom, une légende, une décrépitude
Publié dans El Watan le 13 - 08 - 2007

La naissance de l'actuelle place de la République, au cœur de la ville de Béchar, qui a connu des moments de gloire et de déclin, est liée à l'occupation coloniale qui a débuté au sud-ouest du pays, en 1903, avec l'arrivée d'abord des premiers juifs venus du Tafilalet (sud du Maroc) et des Européens.
Béchar : De notre bureau
Béchar, qui s'appelait au début Colomb, nom donné à la Redoute ainsi qu'aux agglomérations environnantes, deviendra rapidement, en 1910, par un peuplement intensif, un gros bourg de 20 000 habitants. Très vite, l'idée d'une place publique entre le ksar et la Grande rue (actuelle avenue colonel Lotfi) s'est imposée. Cependant, l'absence d'archives ne permet pas de dater avec précision l'époque de son aménagement. On sait seulement qu'au début, il ne s'agissait que d'une vaste esplanade. Plus tard, les arcades qui entourent la place seront construites. Raymond Chauvet, ex-directeur d'école à Béchar Djédid, rapporte dans son ouvrage sur la ville qu'en 1914 l'archeduc Ferdinand (lequel ?) en visite à Béchar, a admiré cette immense place qu'on appelait « Place des chameaux ». Car, c'était le lieu de rassemblement des chameliers qui se donnaient rendez-vous à cet endroit pour le négoce. Plus tard, elle sera baptisée place Luteaud et selon d'autres sources, elle portait aussi un ancien nom, celui de Tanezrouf (désert saharien situé entre Reggane et Bordj El Mokhtar). Dès 1920, la place est délimitée avec la construction du siège de la SATT (Société africaine des transports tropicaux) et dans son angle sud, la future Bordj Citroën qui sera utilisée par la mission Citroën à l'occasion de la traversée du Sahara en autochenilles. Le Bordj deviendra, quelque temps après, l'hôtel du territoire. Dans les années 1940, cette place perdra son rôle de lieu de rassemblement pour laisser place à un marché d'épices et de produits divers marché érigé dans des baraques hétéroclites en bois et en tôle. Beaucoup de personnes encore en vie se souviennent qu'un violent incendie, dont l'origine n'a jamais été élucidée, avait ravagé la place et fait disparaître ce marché. La place deviendra, au début des années 1950, le lieu de manifestations diverses telle la foire annuelle de Béchar et abritera aussi le célèbre cirque Amar. Après l'indépendance du pays, l'endroit perdra son nom de Luteaud pour devenir la place de la République, mais les nostalgiques continueront à l'appeler par son ancien nom (Place des chameaux). Par la suite, elle a été aménagée avec la création d'espaces verts et agrémentée d'un grand jet d'eau lumineux dont la photo nocturne illustrera, durant des années, on s'en souvient, les programmes de la télévision algérienne. Mais sa décrépitude est, aujourd'hui, avérée. Les habitants qui se souviennent encore de ce lieu magnifique de rencontres, de convivialité, fierté de la population locale, sont sidérés par la métamorphose brutale, car devenue un endroit repoussant, refuge des ivrognes et des désœuvrés au su et au vu de tout le monde.


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