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L'ONU sans voix
La France et le nucléaire iranien
Publié dans El Watan le 19 - 09 - 2007

La France comptait hier ses alliés dans une éventuelle guerre contre l'Iran que son ministre des Affaires présentait dimanche comme un risque réel si ce pays ne renonçait pas à son programme nucléaire.
Au plan européen, seuls les Pays-Bas ont déclaré approuver ce discours que d'autres par contre décrivaient comme inutile, voire franchement contre-productif. En tout état de cause, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré hier qu'il ne prenait « pas au sérieux » les déclarations du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner évoquant le risque d'une « guerre » avec l'Iran si les sanctions contre son programme nucléaire restaient sans résultat. Depuis toujours, les Iraniens ne cessent de dire qu'ils ne seront jamais attaqués. En France, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé qu'il ne fallait pas « donner de mauvais signaux à l'Administration Bush ». « N'encourageons pas l'Administration Bush à faire ce qu'elle a déjà fait (en Irak) », a déclaré M. de Villepin. Quant à l'opposition socialiste, elle a réclamé un débat au Parlement. « Un débat au Parlement s'impose. Il faut que tout soit mis sur la table », a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste (PS) François Hollande. « La France ne peut s'engager avec autant de légèreté dans des confrontations militaires dans une région si instable et mouvementée », a souligné le PS. « La position de Nicolas Sarkozy s'engageant à nouveau dans un scénario à l'irakienne ne peut s'expliquer que par son alignement sur l'Administration Bush », a-t-il ajouté. Le PCF a, de son côté, dénoncé « une confirmation dangereuse de la politique atlantiste de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner ». « Sanctionner sans mandat des Nations unies, c'est décider comme Washington en a pris l'habitude, en dehors ou contre le droit international. C'est inacceptable », a ajouté le parti communiste. Depuis l'élection du président Nicolas Sarkozy en mai, la France a enchaîné les appels à une plus grande fermeté de la communauté internationale et particulièrement de l'Union européenne, envers l'Iran. A Vienne, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei, chargé de contrôler le programme nucléaire iranien, a fermement récusé la perspective à ce stade d'une option militaire contre l'Iran. « Nous avons affaire à un dossier très lié à la paix, à la sécurité et à la stabilité régionale au Proche-Orient et c'est pourquoi, je demanderai à tout le monde de ne pas se laisser emporter jusqu'à ce que nous soyons parvenus au bout de la procédure » de vérification, a souligné M. El Baradei au premier jour de l'assemblée générale des 144 pays membres de l'AIEA. « J'ai clairement signifié que je ne voyais pas en ce moment de danger clair concernant le programme nucléaire iranien », a ajouté le chef de l'AIEA, sur la base des dernières inspections menées par l'agence en Iran. Présente à Vienne, la ministre autrichienne des Affaires étrangères, Ursula Plassnik, a sévèrement critiqué son homologue français : « Le collègue Kouchner est le seul à pouvoir expliquer ce qu'il a voulu dire. Il m'est incompréhensible qu'il ait eu recours à une rhétorique martiale en ce moment. » A Washington, on s'est par contre félicité de la position adoptée par Paris. La Russie, où M. Kouchner se trouve depuis lundi, a averti qu'une éventuelle intervention militaire américaine en Iran serait « une erreur politique » avec des conséquences « catastrophiques ». Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Lossioukov, a exprimé l'espoir qu'il n'y aurait pas d'escalade de la tension dans cette région, au moins avant la clôture du sommet des pays riverains de la Caspienne qui doit se tenir le 16 octobre à Téhéran. « Je ne sais pas si les Américains vont bombarder pendant le sommet de la Caspienne. » Dans le même temps, M. Lossioukov n'a pas exclu une éventuelle évacuation des spécialistes russes travaillant sur la construction de la centrale nucléaire à Bouchehr. La presse russe semble partager ce point de vue en soulignant dans ses éditions d'hier que le « compte à rebours » a commencé pour l'Iran qui n'a « plus d'alliés » dans le monde. « Frappes aériennes ou intervention ? », s'interroge Izvestia, proche du Kremlin qui évoque les scénarios possibles de la guerre en Iran tout en notant qu'il pourrait s'agir d'une manœuvre « pour exercer une pression psychologique » sur l'Iran et forcer les grandes puissances à voter de nouvelles sanctions contre Téhéran. Et si Kouchner disait vrai, c'est-à-dire qu'une guerre envisagée il est vrai depuis longtemps, serait menée contre l'Iran ?

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