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El Baradeï rappelé à l'ordre par Mme Rice
La crise du nucléaire iranien
Publié dans El Watan le 20 - 09 - 2007

A mesure que l'on avance dans le dossier iranien, on découvre à quel point le jeu politique qui le sous-tend est à la fois complexe et simple.
On se rend compte aussi, à quel point les intervenants peuvent être nombreux avec au bout un véritable encombrement de personnages et de rôles, qui se chevauchent comme pour faire chorus et donner cette impression — fausse bien entendu — de consensus. Ainsi en est-il du chef de la diplomatie française amené quelque peu à revoir ses propos sur le nucléaire iranien, avec ce qu'il a brandi comme conséquence : le risque d'attaque contre l'Iran. Des pays et certaines personnalités l'ont aidé bien entendu. Comme le directeur général de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) qui a minimisé la menace iranienne. Et il était dans son rôle, puisque son organisation est la mieux placée pour évaluer le potentiel iranien. Ce que ne semble pas apprecier la secrétaire d'Etat américaine. Mme Condoleezza Rice a, en effet, sévèrement admonesté Mohammed El Baradeï, lui intimant l'ordre de ne pas se mêler de la diplomatie, cela, à la suite de ses récentes critiques à l'encontre de ceux qui agitent la menace d'une guerre, pour contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire, la chef de la diplomatie américaine s'est fâchée. « Le travail de l'AIEA n'est pas de faire de la diplomatie », a déclaré Mme Rice. Elle a rappelé que M. El Baradeï , qui a obtenu en 2005 le prix Nobel de la Paix, travaillait sous l'autorité de l'ONU. « L'AIEA est une agence technique qui a un conseil des gouverneurs, dont les Etats-Unis sont membres », a-t-elle souligné. « Le rôle de l'AIEA est de mener des inspections, de rapporter des activités, de s'assurer que les divers accords que les Etats ont signés sont respectés », a-t-elle poursuivi. M. El Baradeï a récusé lundi, à Vienne, la perspective d'une option militaire contre l'Iran. « Nous devons toujours nous souvenir que l'usage de la force ne peut être envisagé (que quand) toutes les autres options son épuisées. Je ne crois pas du tout que nous en soyons là », a-t-il affirmé. Mme Rice, visiblement irritée, a rappelé que c'est au Conseil de sécurité de l'ONU et à lui seul de décider des obligations à imposer à l'Iran. « Il y a des tas de choses dont l'AIEA devrait s'inquiéter. En ce qui concerne l'Iran, c'est de faire une déclaration claire, un rapport clair sur ce que les Iraniens sont en train de faire », a-t-elle poursuivi. « Personne n'a le droit de diminuer ou de commencer à réduire les obligations imposées aux Iraniens en vertu de résolutions contraignantes du Conseil de sécurité adoptées à l'unanimité », a-t-elle lancé, une allusion au calendrier conclu le mois dernier par M. El Baradeï avec Téhéran, visant à éclaircir d'ici la fin de l'année la nature du programme nucléaire iranien. La chef de la diplomatie américaine a néanmoins rappelé que les Etats-Unis continuaient à privilégier l'option diplomatique vis-à-vis de l'Iran. « Nous pensons que la voie diplomatique peut fonctionner, mais elle doit fonctionner avec à la fois une série d'incitations et une série de menaces », a-t-elle conclu. Un rappel à l'ordre qui soulève un point d'ordre. A quoi sert l'AIEA, malgré la partialité qui caractérise ses activités qui excluent les parties non signataires du TNP (Traité de non prolifération nucléaire) ou qui s'en sont retirées ? Celles-ci sont-elles commandées par les instances onusiennes ? Ce qui revient à accuser celles-ci de parti pris puisqu'un arsenal nucléaire avéré comme celui d'Israël est occulté. L'AIEA n'a pas le droit d'enquêter ou tout simplement de dire ce qu'elle sait. Un nouveau concept, « l'ambiguité nucléaire », a été même créé pour cela. Pour revenir au dossier iranien, que valent alors les travaux de l'AIEA ?

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