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Le Liban en état de choc
Les mêmes incertitudes politiques
Publié dans El Watan le 22 - 09 - 2007

Nouvel assassinat politique au Liban. Voilà bien une situation que ce pays connaît depuis bien longtemps, même s'il croyait que cela relevait d'une époque passée, celle de la guerre civile et des règlements de comptes entre clans opposés.
Les conséquences furent effroyables pour ce pays qui tente depuis 17 ans, mais difficilement de reconstituer sa mosaïque. Depuis 2006, soit depuis que l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, le pays s'est retrouvé au bord de crises qui mettent à nu les limites du système politique libanais, mais le pire a toujours été évité. Avec l'assassinat, mercredi, du député Antoine Ghanem, le pays vit la même situation et même plus, puisque le Liban s'apprête à élire un nouveau président. La première image qu'offrait le Liban, hier, était celle d'un pays en deuil. Les administrations étaient fermées et les drapeaux en berne. Ecoles et universités étaient fermées pour le second jour consécutif. Malgré cet assassinat, les autorités ont appelé au maintien du scrutin présidentiel au Parlement le 25 septembre, dont la tenue demeure incertaine en raison de la grave crise politique entre la majorité et l'opposition. Le Liban a insisté jeudi pour tenir, comme prévu, l'élection présidentielle dans quatre jours, malgré un climat de profondes divisions et d'incertitude. Malgré ce nouvel assassinat, les autorités ont appelé au maintien du scrutin présidentiel au Parlement le 25 septembre. « Nous tenons à ce que l'élection ait lieu à la date prévue selon les règles constitutionnelles à l'abri des menaces », a déclaré le ministre de l'Information, Ghazi Aridi, confirmant que le président du Parlement, Nabih Berri, avait « indiqué que la séance pour l'élection tenait toujours ». M. Berri, un pilier de l'opposition, qui a lancé une initiative pour tenter de parvenir à un consensus sur le nom du prochain président, a convoqué, pour le 25 septembre, les députés qui devraient élire le successeur du président Emile Lahoud, dont le mandat expire le 24 novembre. L'élection peut se tenir jusqu'à cette date. « Le boycottage (de l'élection) sera considéré comme un boycottage de la nation », a dit M. Aridi. « Nous ne craignons pas le terrorisme. Il renforcera notre détermination à empêcher les terroristes de gagner. » Un consensus pourrait se forger si la classe politique libanaise, profondément divisée, décidait de tenir ce rendez-vous. On voit mal, cependant, comment elle pourrait le faire, alors que la crise politique libanaise a atteint des cimes depuis le mois de décembre dernier, quand le gouvernement, dirigé par Fouad Siniora, perdait une partie de ses ministres, et sa légitimité comme l'en accusent ceux des partis et des ministres qui ont décidé de le boycotter. Les enjeux sont à la fois considérables, mais en même temps indéfinissables, car brouillés par des considérations qui restreignent le dossier libanais à de simples attaches avec des puissances étrangères. Ainsi, se retrouve t-on par la simple magie des mots, pro ou anti-syrien, même si des leaders politiques ont cassé ce cercle vicieux. C'est ce qu'a fait en ce sens le général Michel Aoun que l'on ne saurait qualifier de pro-syrien, lui qui a combattu la présence militaire syrienne par les armes. Ce qui lui a valu l'exil après avoir été défait. Il est aujourd'hui l'allié du Hezbollah et par son geste, ce que lui reprochent ses ennemis politiques jusque et y compris dans sa communauté.

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