La colère du personnel du CEM Arezki Boudjemâa d'Adekar et celle de l'association des parents d'élèves (APE) étaient très vives lorsqu'ils ont appris que l'enveloppe financière, un million de dinars, accordée par l'APW de Béjaïa pour résoudre le problème d'étanchéité de l'établissement a été déviée de sa destination initiale. L'indignation s'est accentuée davantage en apprenant la destination de ladite enveloppe financière qualifiant l'attitude de l'APC de « pratiques d'un autre âge ». « Incroyable ! L'argent qui devait permettre à nos enfants de travailler dans de meilleures conditions a été dévié pour restaurer « Sidi L'Hadj », un mausolée perdu qui ne présente aucune importance culturelle, situé dans le village du président de l'APC », fulmine un membre de la commission, vite constituée et formée de membres de l'APE, de la section syndicale du collège et du chef d'établissement, chargée de suivre la question. Ladite commission qui a interpellé toutes les autorités de wilaya s'est dite enfin « soulagée par l'attitude du président de l'APW qui s'est montré très compréhensif et sensible à notre doléance en nous accordant une nouvelle enveloppe financière équivalente à la première », note le même membre de la commission. Par ailleurs, la section syndicale de l'établissement vient de rendre publique une déclaration accompagnée d'une plate-forme de revendications et dans laquelle il a été mentionné la décision d'observer une journée de grève et de protestation pour exprimer son mécontentement vis-à-vis de la tutelle qui « fait la sourde oreille aux problèmes posés depuis l'année dernière ».
