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Le soutien sans faille de l'Algérie
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2004

Une expression a toujours caractérisé la position de l'Algérie à l'égard de la question palestinienne : avec la Palestine qu'elle ait tort ou raison. « Maâ Falestine dhalima aou madhlouma. » Cela voulait tout dire parce que et aussi longtemps que les Palestiniens luttaient pour leurs droits les plus élémentaires, leur combat était juste.
En réalité, une telle position de l'Algérie ne date pas de la période postindépendance, mais bien avant alors même que le peuple algérien luttait lui-même pour sa liberté et son indépendance. En 1948 déjà, quand le peuple palestinien était spolié de sa terre. Il n'y avait que les élites politiques qui se manifestaient et apportaient leur soutien. L'on se souviendra à ce propos de cette action d'éclat de dockers algériens du port français de Bordeaux en 1957, soit en pleine guerre d'indépendance, quand ils ont bloqué le chargement de bateaux en partance pour Israël et même jeté à la mer certaines cargaisons qui pouvaient servir à l'armée israélienne dans sa politique d'occupation de la Palestine. De son vivant, Yasser Arafat ne manquait pas de rappeler que le premier coup de feu tiré par la résistance palestinienne, le 1er janvier 1965, l'a été avec des cartouches fournies par l'Algérie. Et c'est tout naturellement que l'Algérie enverra des troupes au Proche-Orient lors de la guerre de juin 1967. Le soutien de l'Algérie était multiforme et les Palestiniens mettaient en évidence cette discrétion de l'Algérie dans son soutien à leur cause qui revêtait plusieurs formes. Et c'est alors qu'elle présidait en 1974 la session ordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU que le leader palestinien a pu s'adresser au monde entier. Il a été reproché à Abdelaziz Bouteflika, qui présidait la session, d'avoir accordé au leader palestinien des égards auxquels il n'aurait pas droit. Réponse cinglante de l'ancien chef de la diplomatie algérienne : « Je ne vais tout de même pas lui offrir un strapontin. » Arafat était le leader d'un peuple dont l'existence était reconnue en 1973 par l'Assemblée générale de l'ONU et le président d'une organisation, l'OLP, reconnue comme le représentant unique et légitime du peuple palestinien. A vrai dire, il y avait un postulat dans la position algérienne qui la plaçait à l'écart de certaines surenchères. A Alger, l'on considérait que les Palestiniens avaient besoin d'aide et non de tuteur et il n'était pas question de chercher à faire plus que les Palestiniens, toujours au nom de cette stérile surenchère. Analystes et diplomates relevaient alors les conditions mises à la disposition des Palestiniens pour chacune de leurs réunions qu'ils décidaient de tenir en Algérie. Ni intervention ni tentative d'influencer leurs travaux. Jusques et y compris la réunion du Conseil national palestinien (CNP) qui avait débouché sur des décisions majeures, comme la proclamation de l'Etat palestinien, mais aussi la reconnaissance par les Palestiniens de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU qui établissait implicitement de nouvelles frontières en Palestine et l'existence d'Israël. Ce qui ne pouvait pas être fait sans l'accord de l'Algérie qui ne pouvait déroger à cette fameuse règle qu'elle s'est imposée. C'était le choix des Palestiniens forts de leur direction et de leurs institutions. Même cas pour la réunion du CNP en 1991 également à Alger quand il fallait décider de la participation palestinienne (dans le cadre d'une délégation jordanienne) à la conférence internationale sur le Proche-Orient qui allait s'ouvrir à Madrid le 30 du mois d'octobre. Et fidèle à cette règle, Alger refusera de s'opposer aux accords palestino-israéliens d'Oslo de septembre 1993. C'est le choix des Palestiniens, disait-on alors dans les milieux diplomatiques algériens refusant à tout prix d'en être les censeurs. Oslo est mort, mais l'Algérie a continué à défendre ce qui reste un principe avant tout, celui du droit et de la justice. Et tout le monde sait que le peuple palestinien a été victime d'une odieuse injustice internationale commise au nom de l'ONU.

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