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Qui a tué le petit Abderrahmane ?
Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2007

Un enfant a été tué. Sa frêle tête a été écrasée contre l'asphalte par les roues meurtrières d'un véhicule de transport public, tout près de l'ancien supermarché de Boulkeroua. Il s'appelait Litim Abderrahmane et avait à peine huit ans.
Il était 13h 10, l'enfant sortait de son école et devait rejoindre son domicile à Kassar, près de Zef Zef. Il n'en aura pas le temps, et mourra entre deux fourgonnettes de transport public. Abderrahmane n'a pas été percuté par un véhicule qui roulait à grande vitesse, il n'a pas non plus perdu la vie en traversant la route sans faire attention. Non, les justificatifs stériles, dont on use souvent pour cacher la bêtise humaine, n'y sont pour rien. L'enfant a été écrasé dans un arrêt de bus ; il était presque debout et voulait prendre place dans un véhicule, quand le chauffeur d'un autre véhicule, garé en deuxième position, démarrera sans prendre ses précautions, et lui passera carrément sur la tête. Est-ce là un simple fait divers ? Faudra t-il encore mettre cette bêtise sur le compte du mektoub ? Non, le destin n'a pas « le dos aussi bon » pour supporter tant de bêtises. Le petit est mort parce qu'on l'a tué. On l'a tous tué. Les uns par leur silence, les autres par indifférence, et d'autres encore par inertie. Sans vouloir faire le procès du jeune chauffeur, qui est la deuxième victime dans l'histoire, il faut admettre, néanmoins, que Abderrahmane a été tué par tous les transporteurs publics qui s'amusent, à longueur de parcours, à exceller dans des manœuvres dignes d'un grand « rallye ». Il a été tué par tous ceux qui s'abstiennent de mettre de l'ordre dans un secteur hors-norme, pour ne pas dire hors-la-loi, à commencer par le syndicat des transporteurs qui ne réagit que lorsqu'il s'agit d'augmenter les tarifs. Abderrahmane a été tué par les agents de l'ordre, qui sont étrangement absents sur les parcours dangereux empruntés par les fourgonnettes, (allez faire un tour du côté de la descente de la cité Zeramna, de Béni Malek ou de Merj Eddib, et vous verrez des « merveilles »). Il a été tué par l'avidité des propriétaires des fourgonnettes qui emploient, voire sous-emploient, des jeunes sans expérience et les poussent à l'extrême pour ramasser, c'est bien le terme, le maximum d'usagers. De jeunes chauffeurs (sont-ils assurés ?), qui sont prêts à toutes les folies pour sauvegarder un métier, souvent précaire. Dans l'état actuel, on appréhende une future opération « dos d'âne » pour se donner bonne conscience, mais les ânes ne résolvent jamais les problèmes. La solution réside dans une refonte des conditions d'octroi et de circulation des fourgonnettes, et la gestion de ce fléau par une main de fer répressive. Les giclées de la cervelle du petit Abderrahmane sur le bitume nous interpellent tous.

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