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La mémoire ressuscitée du prince rebelle
Colloque international sur Hadj Ahmed bey
Publié dans El Watan le 03 - 11 - 2007

Devenu bey en 1826, Hadj Ahmed était loin d'être prédestiné à devenir un rebelle, passant d'une région à une autre du pays, tantôt pour chercher refuge, tantôt pour mener des combats contre l'occupant français, et tantôt pour fuir les trahisons.
Biskra. De notre envoyée spéciale
Nichée sur le mont Ahmar Kheddou dans la redoutable et aride chaîne des Aurès, la qalaâ (forteresse) Akbeche a été le dernier refuge qui a protégé Hadj Ahmed Bey trois années durant de l'armée de l'occupation française. Si ce lieu a marqué, en 1848, la fin de la résistance de ce héros malheureusement oublié des manuels de l'histoire, il a marqué en cette année 2007 la résurrection de sa mémoire à travers la détermination d'une petite association à donner tout son poids à ce glorieux prince devenu rebelle par amour à son pays. En ces temps où l'histoire de l'Algérie demeure otage des susceptibilités et des sensibilités, l'association Ferghous, du nom du village où est située la qalaâ Akbeche, a réussi le pari d'organiser la deuxième édition d'un colloque sur la vie et le parcours de Ahmed Bey de Constantine ayant choisi de combattre la France au lieu de capituler sans résistance en organisant un colloque où l'Algérie officielle d'aujourd'hui et d'hier a été réunie pour parler d'écriture de l'histoire à travers Ahmed Bey. Devenu bey en 1826, Hadj Ahmed fut aimé par la population de Constantine. Menant une vie de prince dans cette province, Ahmed Bey était loin d'être prédestiné à devenir un rebelle passant d'une région à une autre du pays, tantôt pour chercher refuge, tantôt pour mener des combats contre l'occupant français, et tantôt pour fuir les trahisons. Il est aisé de comprendre la décision du bey de venir prendre retraite dans ces lieux très difficiles d'accès. Le constat est facile à faire puisque ni la nature ni les autorités n'ont bouleversé les lieux. La qalaâ semble avoir été effacée des annales de l'administration du même effaceur qui a touché l'histoire de Ahmed Bey. Trois jours durant, spécialistes et historiens ont remué le souvenir de ce souverain local de Constantine qui a donné à la démocratie son expression réelle en se remettant au peuple pour choisir son destin. L'écriture de l'histoire par l'Algérie indépendante n'a pas donné toute sa valeur à cette période de l'histoire post-occupation française. Réduisant la résistance d'un peuple à quelques noms, quelques dates et des faits, en suivant la narration faite par les historiens français. « Les historiens de l'Algérie indépendante ont hérité de l'interdiction faite par la troisième République de ne plus écrire sur la période ottomane », souligne le professeur d'histoire Salah Sellam qui plaide pour un traitement impartial de l'histoire. Evoquant Ahmed Bey, le même orateur note qu'à l'heure où les populations haïssaient les Ottomans qui avaient livré le pays aux Français, Ahmed Bey était aimé et respecté, et la preuve en est le secours qu'il a trouvé auprès de différentes tribus de la région de l'Est et du Sud. Les écrits relatant le parcours de cet homme sont toutefois une reproduction des écrits français de l'époque, c'est-à-dire reflétant une vision subjective du colonisateur. Tous les participants à cette deuxième édition du colloque sur ce prince qui par patriotisme s'est converti à la guérilla pour lutter contre le colonialisme ont appelé à un retour sur les archives aussi bien ottomanes, françaises, qu'algériennes et même en Grande-Bretagne, afin de rendre sa juste place dans l'histoire du pays à cet homme d'Etat.


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