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Filmatheque Zinet. Cinéma japonais
Yamada à Alger
Publié dans El Watan le 08 - 11 - 2007

Il est reconnu comme l'un des cinéastes les plus populaires du Japon, consacré par des comédies à grand succès et notamment la fameuse série C'est dur d'être un homme, dont le héros, Monsieur Tigre, a donné lieu à 48 films, record enregistré par le Guinness Book et à ce jour inégalé.
Yoji Yamada est né en 1931 près d'Osaka. Enfant, il connaîtra la Mandchourie chinoise, occupée par les troupes japonaises et où son père l'avait emmené. De retour au Japon en 1947, il étudie le droit en animant parallèlement un ciné-club. Il passe plusieurs examens d'entrée dans les compagnies cinématographiques (pratique propre au Japon) avant d'être retenu par la plus fameuse, la Shochiku. Il a alors la chance d'être l'assistant de grands maîtres du cinéma nippon, tels Kawashima, Nomura et Shibuya. Il écrit également des scénarios. En 1961, il réalise un film de télévision et un autre pour le cinéma, L'étranger du 1er étage, boudé par le public. Mais en 1963, avec Le Soleil de la ville basse et, en 1965, avec Le Drapeau de la brume, il finit par s'imposer auprès de la critique et des spectateurs. En 1977, il perce avec Les mouchoirs jaunes du bonheur, filmculte japonais qui raconte une histoire d'amour mélodramatique. Yamada s'attaque alors à des thèmes plus difficiles comme le conflit des générations (Les fils, 1991) ou des exclus de la société qui tentent de se remettre à flot par des cours du soir (La Classe, 1993), deux films qui marquèrent la contribution du cinéma japonais à l'évocation de la crise de société. La trilogie, qui sera présentée à Alger, plonge dans l'histoire du Japon mais reste marquée par la préoccupation sociale du réalisateur. Le Samouraï du crépuscule est l'histoire d'un guerrier misérable, veuf qui se trouve engagé dans un combat épique contre un mari jaloux. La servante et le samouraï, dont l'action se déroule au temps de l'empereur Meiji, où le héros se retrouve pris entre un amour impossible, une question d'honneur et les rivalités politiques de l'époque. Dans la même veine, L'âme du guerrier, relate aussi la vie d'un samouraï de basse caste, réduit à goûter les repas de son seigneur pour le préserver d'un empoisonnement. Un jour, ce seigneur est quand même intoxiqué et devient aveugle, plongeant le héros dans une situation inextricable qui révèle la cruauté des rapports féodaux de cette période et pose d'innombrables questions sur l'obéissance, la soumission et le respect des règles, même les plus absurdes. C'est grâce à l'ambassade du Japon à Alger que la Filmathèque Zinet a pu organiser cet évènement qui sera inauguré par une projection du premier film en présence de Yamada, le 13 novembre à 18h, la programmation publique s'étalant jusqu'au 15 de ce mois. A ne pas rater.

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