La gestion du marché hebdomadaire « El Khemis » qui se trouve au chef-lieu de Boudjima est devenu un vrai casse-tête pour les responsables locaux. Depuis quelques années, une véritable anarchie s'y est installée et personne ne semble aujourd'hui capable de rétablir l'ordre au niveau de ce marché hebdomadaire. En effet, on signale que l'espace que ce marché occupait auparavant a été réduit. Des bâtisses et autres locaux commerciaux y ont été construits. Ajoutons à cela l'inexistence de murs de clôture qui délimiteraient le périmètre réservé à ce marché. De ce fait, les marchands et les différents vendeurs de cette commune et même ceux qui viennent des autres localités les jeudis pour vendre leurs produits n'hésitent pas à s'installer sur la chaussée et les trottoirs. Pour eux, l'essentiel est de trouver le moindre espace inoccupé pour installer leur stand. Peu importe si cela est gênant à la circulation des personnes ou des automobilistes. De son côté, l'APC qui est censée régler ce problème est intervenue à maintes reprises pour rétablir l'ordre. Mais en vain. Elle semble dépassée par cette anarchie qui devient une nature. Selon Boukharoub Smaïl, 1er vice-P/APC, l'assemblée communale a chargé un agent régulateur pour veiller sur l'organisation au niveau de ce lieu public et faire respecter aux marchands certaines conditions, surtout celles qui ont trait à l'hygiène. Cependant, et devant l'entêtement de certains commerçants qui ont refusé de se soumettre à ces conditions, l'APC a préféré opter pour une autre solution. Celle de passer à l'adjudication de ce bien communal. On apprend que depuis près d'une année, ce marché a été loué à un particulier avec une somme qui ne dépasse pas 15 millions de centimes versée annuellement à l'APC. Une somme qui reste insignifiante à la trésorerie de cette collectivité locale. Il faut noter enfin que malgré le marché conclu entre l'APC et cet adjudicataire quant à la gestion des espaces occupés par ce marché, plusieurs défaillances sont relevées. Pour preuve, la population signale qu'après la fermeture du marché, les vendeurs quittent les lieux en laissant leurs déchets de différentes natures : cartons, sachets et autres détritus, qui se décomposent et qui nuisent à la santé de la population. A l'APC, certains élus semblent accuser le coup. Ils avouent qu'il existe un manque d'entretien et de nettoyage au niveau du marché. Selon eux, ce travail devrait être effectué par l'adjudicataire. Cependant, devant la négligence de ce dernier et la pression des habitants, l'APC intervient avec ses propres moyens pour le ramassage et le nettoyage des lieux.
