A l'occasion de la Journée mondiale des diabétiques, l'Association des diabétiques de la wilaya de Boumerdès a organisé, hier, le 2e Salon sur le diabète au niveau de la salle des conférences de l'université M'hamed Bougara. La salle de l'INH a abrité une rencontre regroupant quelque 500 malades de la wilaya et des responsables du secteur de la santé ainsi que des médecins spécialistes. Des professeurs de renom ont animé des conférences portant sur les différents aspects de la maladie ainsi que les moyens de sa prise en charge. L'éducation n'a pas été du reste, puisque d'autres spécialistes ont insisté sur le rôle que doivent jouer les associations dans le domaine de la sensibilisation des malades pour les aider à « apprivoiser le mal et apprendre à vivre avec ». Les professeurs Khalfa, Oudjit, Ben Fnatki et Ouardene ont parlé, respectivement, du « régime du diabète », « le traitement oral type 2 », « sport et diabète » et « diabète et cardiologie ». La rencontre a aussi été l'occasion pour sensibiliser les malades et échanger des connaissances sur le diabète et la vue, la chirurgie et le diabète, la prise en charge des diabétiques, le diabète et la néphrologie, le diabète et le Ramadhan. A chaque fois, les intervenants ont insisté sur « la vigilance des malades » car, comme nous dira le professeur Khalfa Slimane, « la période entre les deux consultations médicales est très importante, parce que c'est pendant ce temps que le malade a le plus besoin d'assistance, et c'est là que les associations doivent intervenir ». Le président de l'association, M. Mokri, a lancé un appel en direction des responsables du secteur de la santé pour qu'ils dotent le maximum d'infrastructures sanitaires de services de diabétologie. Il a aussi plaidé pour la dotation en matériel nécessaire des établissements où sont pris en charge ces malades. Une attention particulière doit être accordée aux enfants diabétiques, ont insisté les participants à cette manifestation. M. Mokri nous a déclaré que son association compte 5200 adhérents au niveau de Boumerdès où il y aurait, selon lui, quelque 22 000 cas non déclarés. Il appelle, par conséquent, les pouvoirs publics à lancer des opérations de dépistage pour prendre en charge à temps les malades.
