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Le programme de renouveau à l'épreuve du terrain
L'exode rural continue à Béjaïa
Publié dans El Watan le 19 - 11 - 2007

Durant les années 1990, ce sont 1000 familles qui ont déserté Kendira pour la ville de Béjaïa. L'exode rural a des effets négatifs sur l'agriculture de montagne. Des plans pour freiner ce phénomène ont été lancés.
Les pouvoirs publics misent sur le Programme de soutien au renouveau rural (PSRR) pour stopper le phénomène de l'exode rural. Béjaïa se trouve être une wilaya qui est confrontée à ce phénomène. Quelle est la portée de ce programme sur le terrain ? L'exode rural est un phénomène qui prend de sérieuses proportions. Et le constat est fait depuis plusieurs décennies, mais aucune politique publique n'est venue en atténuer les effets. Le sujet est certes l'objet de thèses débattu lors de rencontres entre initiés (les chercheurs en sociologie, notamment) mais aucun acteur, du monde politique ou de la société civile, n'a fait son cheval de bataille pour l'inscrire enfin sur l'agenda politique. A Béjaïa par exemple, le chef-lieu de wilaya et sa plus proche banlieue et la commune de Oued Ghir ont eu à absorber plusieurs exodes successifs. Ce qui avait vidé dramatiquement les campagnes de l'arrière-pays béjaoui mais aussi celles des wilayas limitrophes. Le fait, loin d'être jugulé, s'est au contraire accentué ces dernières années. Et les villes en question se révèleront trop petites pour contenir tout ce monde. Conséquences : on assiste à une flambée des prix dans l'immobilier (le prix du mètre carré ne cesse d'augmenter, les loyers sont excessivement chers) et à d'incessants bouchons, enregistrés tout au long de la journée, ce qui cause des désagréments certains à tous les usagers. Sur les campagnes qui se vident, le président d'APC de Kendira a confirmé que depuis le début des années 1990, quelque 1000 familles ont déserté sa commune pour s'installer essentiellement à Béjaïa. Une infime partie ayant opté pour Alger. La raison : la commune est dépourvue des commodités les plus élémentaires. Et il n'a pas caché son inquiétude quant à l'ampleur du phénomène qui présente un danger sur le développement local. Avec ces « expatriés », a expliqué notre interlocuteur, « si on considère que chaque famille produisait 2 litres de lait, le manque à gagner serait de 2000 litres ». Si on élargit cet exemple aux déplacés des autres communes rurales, c'est la facture de ce produit, importé à coups de devises fortes, qui serait réduite. Et si on prolongeait le raisonnement aux autres produits, fabriqués localement, en agriculture de campagne, on aurait certainement fait l'économie des pénuries qui ont frappé le pays ces derniers mois. Plus sérieusement encore, la marge de manœuvres des spéculateurs aurait été réduite, car la tension qu'ont connue ces produits de premières nécessités (cas de la pomme de terre), aurait baissé d'un cran. « Pour cela, il aurait fallu que les familles qui ont fui leurs campagnes ne soient pas passées du statut de producteurs, comprendre d'agriculteurs ou d'éleveurs, à celui de consommateurs », a poursuit notre interlocuteur. Autrefois, chaque village, indépendamment de sa spécificité, était connu pour la culture soit du poirier, du cerisier ou de l'olivier mais aussi de l'élevage, ovin et caprin essentiellement. Mais aujourd'hui, ces activités ont été réduites à un simple jardinage de proximité par les quelques familles, que l'absence de moyens, fixe temporairement en place. Pour le ministre délégué, chargé du Développement rural, l'ensemble de la démarche entreprise pour l'exécution du programme de soutien au renouveau rural doit avoir comme finalité la réhabilitation rurale. C'est tout le mal qu'on peut lui souhaiter.

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