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L'exode rural fait toujours rage à Béjaïa
Le programme de soutien au renouveau rural a prouvé ses limites
Publié dans Liberté le 06 - 02 - 2010

Le chef-lieu de wilaya et sa plus proche banlieue, les communes d'Oued-Ghir et de Tala Hamza ont eu à absorber plusieurs exodes successifs. Ce qui avait vidé dramatiquement les campagnes
de l'arrière-pays béjaoui.
Les pouvoirs publics misent sur le programme de soutien au renouveau rural (PSRR) pour stopper le phénomène de l'exode rural.
Le PSRR, qui couvre la période allant de 2007 à 2013, constitue, selon le ministre délégué chargé du Développement rural, “un traitement en amont des problèmes de la jeunesse urbaine”.Pour ce faire, il a été recommandé, lors de la dernière rencontre gouvernement-walis, la mise en place de cellules d'animation rurale dans toutes les communes du pays. Cellules où doivent se retrouver les militants associatifs et les porteurs de projets, issus des populations locales, mais aussi les représentants des administrations décentralisées. Les pouvoirs publics visent, par la mise en place de ces cellules d'animation, “la formalisation de projets de proximité de développement intégré” en vue de lancer des activités individuelles ou collectives. Et matériellement, cela repose sur le rapprochement des “populations rurales des différents dispositifs économiques et sociaux existants”. Mais qu'en est-il concrètement sur le terrain ? L'exode rural est un phénomène qui prend de sérieuses proportions. Et le constat est fait depuis plusieurs décennies. Mais aucune politique publique n'est venue en atténuer les effets. Le sujet est certes l'objet de thèses, débattu lors de rencontres entre initiés (économistes, sociologues, politistes… ), mais aucun acteur, du monde politique ou de la société civile, n'en a fait son cheval de bataille pour l'inscrire enfin sur l'agenda gouvernemental.
À Béjaïa, par exemple, le chef-lieu de wilaya et sa plus proche banlieue, les communes d'Oued-Ghir et de Tala Hamza, ont eu à absorber plusieurs exodes successifs. Ce qui avait vidé dramatiquement les campagnes de l'arrière-pays béjaoui, mais aussi celles des wilayas limitrophes. Le phénomène, loin d'être jugulé, s'est au contraire accentué ces dernières années. Et les villes en question se révéleront trop petites pour contenir tout ce monde. Les incessants bouchons, témoignent, si besoin était, de cette réalité, visible à travers les nombreuses constructions, qui ceinturent la ville et qui grignotent gravement le territoire d'une cité plusieurs fois millénaires, au point de compromettre l'installation d'équipements publics (les écoles, les hôpitaux, etc.). Autre manifestation de cette urbanisation effrénée : la pollution sonore.
Les klaxons de voitures, qui se sont démocratisées, notamment avec le boom du marché de l'automobile. Un P/APC d'une commune rurale a indiqué que depuis le début des années 1990, quelque
1 000 familles ont déserté sa municipalité pour s'installer essentiellement à Béjaïa. Le même exemple peut être multiplié sur les dizaines d'autres communes rurales, qui ont été confrontées à la même situation. Les raisons de ce départ sont nombreuses. La commune est dépourvue des commodités les plus élémentaires. Et il n'a pas caché son inquiétude quant à l'ampleur du phénomène qui présente un danger sur le développement local. Conséquences de ce départ massif, les campagnes, désertées, ne fournissent plus aux villes les produits du terroir, du moins pas en quantités suffisantes. L'agriculture bio, qui était à la portée de tout le monde, il y a vingt ou trente ans, est devenue un luxe. Les familles, qui travaillaient la terre et faisaient dans l'élevage ovin et caprin, ont changé de statut : de bras actifs de l'agriculture de campagne à celui de consommateurs passifs. L'édile local, qui a longuement réfléchi à la question, explique qu'avec le départ des 1 000 familles de sa commune, “si l'on considère qu'en moyenne, chaque famille produit 2 litres, c'est un manque à gagner de 2 000 litres”. Idem pour les autres produits de base. Et si l'on élargit l'exemple aux autres régions désertées, la production serait plus considérable. Désormais, ce déficit est supporté à coups de devises fortes. Et avec les prix qui flambent sur les marchés internationaux, la facture d'importation sera encore plus “salée” face à la demande des ménages


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