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Le chef du GSPC pour la capitale arrêté
Opération spectaculaire des services de sécurité à Alger
Publié dans El Watan le 20 - 11 - 2007

Abdelfatah Abou Bassir, un des plus anciens terroristes, émir de la phalange d'Alger pour le GSPC, vient d'être arrêté par les services de sécurité, apprend-on de source policière.
De son vrai nom Bouderbala Fateh, ce chef terroriste était en compagnie de deux autres acolytes lorsque les services de sécurité l'ont interpellé. L'effet de surprise lui a été fatal puisqu'il ne pouvait riposter avec l'armement en sa possession. Abou Bassir, qui a rejoint d'abord le GIA en 1995, puis le premier noyau du GSPC en 1998, reste le doyen de cette organisation criminelle. Dans le refuge où il a été arrêté, un appartement situé dans un quartier huppé de la capitale, les services de sécurité ont récupéré un lance-roquettes Low, plus de 800 kg d'explosif et 3 bombes prêtes à l'emploi ainsi qu'une vingtaine de détonateurs, qui devaient être utilisés durant le Ramadhan dans des attentats ciblant divers lieux publics à Alger. Les mêmes sources affirment que parmi l'arsenal saisi dans ce refuge, deux cartables de micro-ordinateurs bourrés d'explosif avec des commandes à distance destinés certainement à des attentats suicide. Selon des spécialistes de la question sécuritaire, Abou Bassir est un des éléments de confiance de Droukdel, l'émir du GSPC, auquel il rend compte directement de ses actions. De par son appartenance au clan de Lakhdaria, il reste un des plus privilégiés des chefs des phalanges et sa perte est un coup sévère à l'organisation d'autant plus qu'elle intervient quelques jours seulement après l'élimination du bras droit de Droukdel, Abdelhamid Saâdaoui, qui dirigeait la commission des relations extérieures en septembre 2006. Un poste qui était entre les mains de Abou Bassir, avant que ce dernier ne rejoigne la phalange d'Alger, dont l'émir Billel Al Oualbani, de son vrai nom Saïdi Ameur, s'était rendu aux services de sécurité. Cette phalange était mise sous l'émirat de la zone 2 du centre, alors nouvellement dirigée par Redouane Fassila, dans le cadre du redéploiement opéré dans les rangs du GSPC, après son ralliement à Al Qaïda. Abou Bassir est le cinquième chef important dans la hiérarchie du groupe après Sayoud Samir, dit Mosaâb, Sid Ali Rachid, dit Ali Ediss, Harek Zoheir, dit Sofiane Fassila et Hamzaoui Abdelhamid, dit Abou Thourab, Al Achaâchi, à tomber grâce aux informations fournies aux forces de sécurité de l'intérieur de l'organisation par des terroristes qui espèrent en contrepartie de leur « aide » bénéficier des dispositions de la charte pour la réconciliation. Il y a une dizaine de jours, c'était au tour de Djemai Boualem, plus connu sous le pseudonyme de Houdaifa, d'être éliminé sur la route d'Adekkar, wilaya de Béjaïa, lors d'un barrage mobile dressé par les troupes de l'ANP. Ses deux proches compagnons n'ont pu riposter. Ils ont été arrêtés. Houdeifa était considéré comme « un agent de liaison » entre la direction du GSPC et la phalange El Ansar, un des plus importants groupes du point de vue logistique (en fonds et en armement) activant dans la région. Ce sont donc des éléments qui forment l'ossature même du GSPC, pour ne pas dire les cadres dirigeants qui sont en train d'être éliminés un à un. La réussite de ces « frappes » est due principalement aux renseignements précis fournis par les « informateurs » tapis dans les rangs du GSPC et dont le nombre, selon nos sources, ne cesse d'augmenter. L'arrestation d'Abou Bassir aura des incidences monumentales sur le moral des troupes et accentuera certainement le phénomène de la suspicion et des liquidations physiques qui minent de l'intérieur l'organisation de Droukdel. La perte du porte-parole du GSPC, Salah Gasmi, connu sous le pseudonyme de Abou Mohamed Salah, intervenue quelques jours seulement après la reddition de son adjoint Abou Abderrahmane, qui était le contact, entre le groupe et la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera et les groupes terroristes islamistes, à travers internet, a provoqué une véritable panique au point où même les plus proches collaborateurs de Droukdel sont devenus suspects pour la direction du GSPC. Des consignes de sécurité sont alors imposées, y compris à l'encadrement, comme par exemple, l'interdiction du téléphone portable et le recours aux mines anti-personnel pour empêcher les mouvements éventuels de repentance. Les « repentis informateurs » font partie, nous dit-on, d'un groupe de terroristes qui s'opposent au recours aux opérations kamikazes et aux assassinats de civils, menés par la direction du GSPC depuis son allégeance à Al Qaïda. Miné de l'intérieur, le GSPC semble aujourd'hui dans une situation des plus difficiles qui, à ce rythme, va le mener vers l'autodestruction, comme cela a été le cas pour le GIA avant lui. Même ses phalanges au sud du pays, qui l'approvisionnaient en armements et logistique, vivent elles aussi une « grave crise de leadership », depuis la reddition de Mossaab Abou Daoud, émir de la zone 9 qui englobe le Sahara, y compris la région des pays du Sahel. Le gel des activités terroristes par Mokhtar Belmokhtar, et l'autoproclamation de Abou Zeid, homme de confiance de Droukdel, chef de cette région, ont quelque peu déstabilisé le groupe qui n'arrive plus à avoir le contrôle du terrain.

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