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« Aucune règle d'architecture pour protéger le centre-ville »
Fragilisé par le temps
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2007

L'immeuble La Parisienne, situé à la rue Monge à Alger-Centre, sera démoli. A l'appréhension de la ressortissante française, propriétaire de l'immeuble, s'ajoute celle des riverains qui craignent qu'une bizarrerie architectonique n'y prenne place.
« On n'y est habitué, il n'y a qu'à voir le centre culturel construit au boulevard Mohammed V pour s'en convaincre », affirment des riverains. M. Zitouni, P/APC sortant d'Alger-Centre, a rappelé lors d'une rencontre avec des organisations locales que plus de 3 hectares ont été dégagés suite à la démolition d'habitations mais que « la commune ne peut les exploiter pour des projets d'utilité publique du fait que leurs propriétaires ne veulent pas les céder ». « 72 bâtiments sur les 3300 que compte la commune ont été vidés de leurs 700 familles qui furent réparties dans plusieurs sites d'habitation », relève-t-il en faisant remarquer que lors du premier mandat, (1997 à 2002), 1500 logements ont été acquis par l'APC, 1100 autres l'ont été lors de l'actuel mandat qui s'est achevé. Pour Larbi Marhoum, architecte, ni les spéculateurs ni l'Etat ne s'occupent de ces bâtiments du XIXe siècle. « Seuls les individus peuvent en disposer à leur guise sans que l'Etat puisse avoir son mot à dire », soutient-il. Pour lui, tout bâtiment peut être démoli si un privé décide de le faire et personne ne peut l'en empêcher. Il n'y a aucune règle technique d'architecture pour protéger le centre-ville. L'architecte a répertorié trois problèmes auxquels sont confrontés ceux qui sont menés à faire des travaux de confortement, « toujours coûteux et qui ne font pas souvent l'unanimité ». « Les vastes opérations de cession des biens de l'Etat menées à pas de charge à partir des années 1980, la culture juridique qui fait défaut ainsi que l'inexistence d'une politique de rachat pouvant permettre à l'Etat d'avoir un droit de préemption sur ces biens ont fait que la situation est ce qu'elle est, c'est-à-dire ingérable », soutient M. Marhoum. Il affirme, par ailleurs, qu'une véritable politique de « reconstruction du foncier de la collectivité » n'existe pas. « Des assemblées et des sociétés d'assurance peuvent pourtant disposer d'immeubles qu'elles peuvent louer et qui leur rapporteront à terme des rentrées budgétaires », relève-t-il en indiquant que le classement de ces immeubles, hérités d'une colonisation qui « nous colle à la peau », n'existe pas. Enfonçant davantage le clou, M. Marhoum assure que le problème récurrent, « sans lequel rien ne peut véritablement changer », est celui de la démocratie. « Un fossé existe entre l'Etat et ceux qu'il est censé représenter. La confiance n'y est plus et l'intérêt public ne semble pas mobiliser grand monde. De l'action publique, tout le monde s'en méfie. » Des techniques existent, néanmoins, pour sauver ce qui peut l'être, en gardant surtout la façade tout en effectuant des modifications à l'intérieur. Par ailleurs, faut-il rappeler que plus de 10 000 immeubles sur les quelque 50 000 que compte la capitale font l'objet d'expertise actuellement. Expertise lancée par les services de la wilaya d'Alger, soucieux, relève-t-on, de l'image de la première ville du pays. L'expertise menée par des bureaux d'études peut « elle seule » décider du devenir de ces immeubles datant pour beaucoup de plus d'un siècle. La wilaya déléguée de Sidi M'hamed semble être confrontée au problème du vieux bâti. Aucune des cinq communes qui y sont rattachées ne semble épargnée par ce phénomène. Les taux de vétusté dépassent dans tous les cas les 50%.

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