L'abattage clandestin de la volaille, avec ce que cela peut engendrer comme risques sur la santé du consommateur, semble prendre des dimensions alarmantes si l'on croit les dires d'une source de l'inspection vétérinaire de la DSA, qui n'a pas manqué d'exprimer son inquiétude en précisant que la quantité actuelle de poulets contrôlés ne dépasse guère les 10 000, alors qu'en 2000 le contrôle atteignait le seuil de 100 000. Les décisions de fermeture formulées soit par le bureau d'hygiène communal, soit par la brigade mixte (DCP, Inspection), n'ont jamais fait l'objet d'une réelle application, au point que l'on n'enregistre aucune décision de réouverture comme stipule la réglementation dans ce cas de figure, affirme notre source. Les service de l'inspection ont, pour endiguer le phénomène, délivré des autorisations définitives ou provisoires pour encourager les opérateurs privés à investir dans le domaine, avec l'édification des abattoirs, chose qui a été faite à Mazouna, Ammi Moussa, Oued R'hiou et à Relizane. Néanmoins, ces derniers risquent de quitter l'activité devant la prolifération incontrôlée de l'abattage clandestin, ajoute la même source.
