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Un artisan de Boghni primé
Prix de l'authenticité et de l'innovation
Publié dans El Watan le 25 - 11 - 2007

Le bijou berbère est son univers. Dans son modeste atelier sis à Boghni, Bourahla Kamel, 47 ans, manie avec dextérité métal, émail et corail pour monter ses œuvres.
Des bracelets, des bagues, des colliers mais aussi toute une panoplie d'objets de décoration magnifiquement conçus qu'il exhibe tel un trophée dans des salons d'exposition quand l'occasion se présente. Cela fait deux décennies qu'il exerce ce métier. Une grande passion mais également un gagne-pain pour faire vivre sa famille. En 2005, il décroche le deuxième prix de l'artisanat traditionnel lors d'un concours organisé à l'hôtel Hilton, à Alger. Tout revigoré par cette distinction, il récidive le 9 novembre lors du prix du président de la République, organisé par l'Agence nationale de l'artisanat traditionnel (ANART), en s'adjugeant la première médaille. Il a participé avec une « construction » en argent d'une très belle conception architecturale, représentant une mosquée. Six distinctions ont été remises à cette occasion aux meilleurs lauréats parmi 200 artisans relevant des 31 CAM (Chambres d'artisanat et des métiers) ayant concouru pour le prix du meilleur produit artisanal et de création artistique. Séduits par son savoir-faire, des Américains travaillant pour une grande compagnie pétrolière et d'autres personnalités politiques dont il tait le nom, l'ont approché pour l'achat de certains articles ornementaux tels que des chandeliers aux motifs berbères et autres objets artisanaux dont raffolent les touristes étrangers. « Auparavant, les artisans bijoutiers de la wilaya n'étaient pas conviés dans ce genre de manifestations. Ce n'est qu'avec l'arrivée de l'actuel directeur de la Chambre de l'artisanat et des métiers de Tizi Ouzou que les choses se sont améliorées », dit-il en déroulant sur un bureau les titres de reconnaissance obtenus lors de ses nombreuses participations à des salons culturels à travers le pays. Mais son formidable élan est parfois contrarié par les conditions d'exercice de son noble art et la cherté de la matière première. « Il y a trop d'artisans sur le marché. Certains véreux obnubilés par le gain facile n'hésitent pas à mélanger le cuivre à l'argent pour gonfler la production, quitte à casser les prix. Un bracelet qui vaut 25 000 DA est cédé volontairement à 8000 DA. Il y a aussi la concurrence du bijou de fantaisie importé d'Asie que les gens achètent pour son prix. » Selon cet artisan, c'est le coût exorbitant des matériaux utilisés dans la fabrication du bijou qui est à l'origine de ce trafic qui nuit aux honnêtes joailliers. Le corail et le métal argent sont cédés respectivement à 50 000 et 40 000 DA/kg. Les professionnels du métier estiment que l'Agence nationale pour la distribution et le traitement de l'or et autres métaux précieux (Agenor) « doit faire quelque chose » pour y remédier à cette déplorable situation. Il y va de la pérennité de ce legs ancestral. Un métier en voie de disparition qui peut créer de l'emploi et booster l'artisanat s'il venait à être repris en main par l'Etat.

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