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Quelle stratégie pour les Etats-Unis dans les défis en cours ?
Le pétrole, le dollar, le yuan, des paradigmes
Publié dans El Watan le 02 - 12 - 2007

Un spécialiste américain écrit dans le journal Le Monde du 8 avril 2003 : « A présent que les forces américaines se trouvent dans Baghdad, qu'il nous soit permis de placer les événements actuels dans une perspective historique.
En un sens, comme l'a fait remarquer le professeur Eliot Cohen de l'université John Hopkins, nous sommes entrés dans la quatrième guerre mondiale. Plus qu'une guerre contre le terrorisme, l'enjeu est d'étendre la démocratie aux parties du monde arabe et musulman qui menacent la civilisation libérale à la construction et à la défense de laquelle nous avons œuvré tout au long du XXe siècle, lors de la première, puis de la deuxième guerre mondiales, suivies de la guerre froide – ou troisième guerre mondiale. J'espère que sa durée n'atteindra pas les quarante ans et plus de la troisième guerre mondiale, mais il est certain qu'elle durera plus longtemps que la première et que la deuxième. Il faut probablement envisager plusieurs décennies. » Il est vrai qu'il y a à redire sur l'instauration de la démocratie dans les 22 Etats arabes que compte le monde musulman, mais clamer haut et fort que la guerre au Proche et Moyen-Orient est une guerre de la liberté contre la tyrannie, c'est tomber dans un simplisme réducteur. Cet auteur poursuit : « L'Amérique doit convaincre les populations du Proche-Orient que nous sommes de leur côté, exactement comme nous avons convaincu Lech Walesa, et Vaclav Havel, et Andreï Sakharov que nous étions de leur côté. Ce qui prendra du temps. Ce qui sera difficile. Nous sommes conscients d'inquiéter les terroristes, les dictateurs et les autocrates. Nous voulons qu'ils soient inquiets. Nous voulons qu'ils comprennent que l'Amérique est aujourd'hui en marche, et que nous sommes du côté de ceux qu'ils redoutent le plus, leurs proapres peuples. » Qu'en est-il aujourd'hui ? Du discours triomphateur, que reste-il ? Peu de choses ! Force pour nous de constater que ces slogans grand public ont vécu, ils ne doivent leur rhétorique qu'à l'euphorie de la victoire qui a succédé à la chute de Baghdad. Ceci étant, il est vrai que l'Amérique est aujourd'hui en marche pour des visées qui n'ont rien à voir avec les visées messianiques qui se manifestèrent en avril 2003. Une étude de la situation interne et externe de l'Amérique, du contexte dans lequel les motifs militaires et les raisons politiques et économiques se conjuguent, sont à même de nous expliquer pourquoi tout cet étalage des forces hostile au Proche et Moyen-Orient depuis 2001. Et pourquoi l'Administration américaine s'entête dans sa politique aventuriste malgré les déboires dans sa campagne en Irak ? En 2007, la situation ne cesse de se dégrader, l'Iran est en ligne de mire, la situation économique mondiale est affectée, le dollar est en baisse continue. Rien ne semble capable d'enrayer la spirale haussière de l'euro, ni celle du pétrole, celui-ci n'est pas loin des pics de 1980. Les Européens, en créant l'euro pour se libérer des dysfonctionnements du dollar et de ce qui en découle – les déficits américains –, n'ont pas pensé que leur monnaie pouvait servir de variable d'ajustement des déséquilibres économiques mondiaux. Pour comprendre ce processus, tant stratégique qu'économique, un examen de la situation économique mondiale dans un premier temps peut nous amener à mieux appréhender les liens économiques et financiers entre les puissances. Donc d'éclairer les ressorts qui sont à l'origine de la baisse du dollar et la hausse du cours du pétrole, et des conséquences qui résultent dans les rapports réciproques entre les puissances occidentales, les pays émergents et les pays pétroliers. Dans un deuxième temps, une réflexion s'attachera à étudier les perspectives contenues dans ce nouveau processus, un processus inédit qui peut étonner à plus d'un titre car non seulement elle donne une visibilité des enjeux en cours, mais surtout tente de déchiffrer « la stratégie des Etats-Unis dans les défis en cours » Voilà plus de quinze ans que l'économie américaine enregistre de façon systématique des déficits de balance des paiements courants.
1. Une configuration macroéconomique mondiale inédite et pleine de paradoxes
Fondamentalement liés à la faiblesse de l'épargne américaine et, couplés au creusement du déficit budgétaire, ces déséquilibres courants sont longtemps restés soutenables grâce à l'appétit de l'économie mondiale pour les titres publics ou privés américains, compte tenu des rendements offerts, mais aussi à cause de la situation privilégiée du dollar dans le commerce mondial. Depuis 2001, la politique économique américaine a opéré une stupéfiante volte-face. Les vannes monétaire et budgétaire ont été ouvertes à fond. La première est pilotée par la Federal Reserve (banque centrale américaine). Par un mouvement d'une extraordinaire ampleur, la FED ramène son principal taux directeur de 6% à 1%, entraînant l'ensemble des taux dans le mouvement, avec un impact certain sur la consommation. La seconde, c'est le confortable excédent de 224,8 milliards de dollars hérités de l'ère Clinton qui va s'effondrer et passer à 40,7 milliards en 2001. En 2002, cet excédent est lui-même remplacé par un imposant déficit de 254 milliards. Le déficit de la balance courante américaine, qui était de 413 milliards de dollars en 2000, 386 milliards en 2001, 474 milliards en 2002, 530 milliards en 2003, 666 milliards en 2004 et double en 2005, est de 804,9 milliards de dollars. En 2006, le déficit courant se creuse encore, il s'élève à 856,7 milliards de dollars (données du département du Commerce américain). C'est la cinquième année de suite que la balance des comptes courants, qui prend en compte le commerce extérieur et les transferts de revenus, affiche un déficit record. Celui-ci a représenté 6,5% du produit intérieur brut (PIB) américain en 2006, ce qui est là aussi un record, après 6,4% en 2005. Quant au dollar, sa position de monnaie mondiale va être sérieusement malmenée par la nouvelle monnaie européenne, l'euro, lancée en janvier 1999. En effet, de ses plus bas niveaux à 0,84 dollar en 2000, l'euro va remonter pour atteindre pour la seconde fois à la mi-novembre 2003, son plus haut niveau historique face au billet vert : 1,1956 dollar. Il aura progressé de 40%. En février 2004, l'euro est à 1,30 dollar. Entre 2004 et 2006, il se maintient à quelques exceptions près au-dessus de son cours historique de 1999. Le 8 novembre 2007, l'euro connaît une ascension fulgurante, il atteint un nouveau record de 1,4731 dollar. Mais le problème monétaire n'est pas seul dans la partie, il y a aussi le cours du baril de pétrole qui, depuis 2000, ne cesse de s'apprécier. En octobre 2004, la barre des 54 dollars est franchie. En août 2005, un autre record de 70,85 dollars. Lors de la guerre du Liban en août 2006, le cours a frôlé les 80 dollars le baril. Et début novembre 2007, il inscrit un nouveau record de 98,62 dollars, se rapprochant de son record absolu atteint en avril 1980 à 101,70 dollars, en prix ajustés à l'inflation, un an après la révolution iranienne et au tout début de la guerre entre l'Iran et l'Irak. Cette situation inédite appelle deux remarques. En premier lieu, l'essentiel du bouclage macroéconomique de l'économie américaine ne peut désormais provenir que des interventions massives des banques centrales asiatiques. En 2004, la Banque de Chine a financé les déficits pour un montant de 886 milliards de dollars (European Central Bank, 2005). L'économie américaine absorbe aujourd'hui plus de 70% des transferts d'épargne internationaux. Comment se fait-il alors que le dollar soit pris dans une spirale de dépréciation si ce « bouclage » est bouclé ? Force est de constater que non, puisque l'énorme déséquilibre courant américain continue d'être réduit par un ajustement nécessaire à la baisse du dollar. De plus, on est en droit de se poser la question : « Jusqu'à quel niveau ira la dépréciation du dollar ? ». En second lieu, pourquoi le renchérissement du pétrole ne connaît pas lui aussi de limites ? Ce sont essentiellement les pays exportateurs de pétrole, au détriment des pays consommateurs essentiellement industrialisés, qui tirent profit de la hausse des prix. Il est vrai qu'un dollar déprécié diminue la valeur réelle du baril de pétrole. Si on comparait les cours moyens annuels du taux de change euro/dollar et du baril de pétrole des années 2002 et 2007, respectivement un baril à 25 dollars pour un euro à 0,94 dollar et un baril à 75 dollars pour un euro à 1,35 dollar, on verrait que si en 2002 le baril de pétrole revenait à 26,5 euros, en 2007, le baril revenait à 55,5 euros. Soit plus du double, donc un manque considérable à gagner pour l'Europe, le Japon ou la Chine. Un véritable transfert de pouvoir d'achat s'est opéré au profit des pays producteurs de matières premières, en particulier les pays pétroliers. Une remarque cependant : même si le dollar est la monnaie de facturation des matières énergétiques, des pays comme l'Iran, la Russie et d'autres ne sont pas tenus de vendre leur pétrole en dollars. Ils peuvent avoir la préférence pour leur monnaie nationale, l'euro ou même le troc comme on peut le supposer pour le tandem Iran-Chine ou Soudan-Chine, compte tenu des relations stratégiques qui lient ces pays. De plus, la vente ou le troc se font toujours aux taux de change et au cours du pétrole en vigueur dans les marchés internationaux. La valeur des ventes n'étant pas changée, seule la demande des dollars américains est moindre sur les marchés monétaires. Quant aux Etats-Unis, qui ont la haute main sur les gisements pétroliers et en particulier du monde arabe, ils ont toute latitude de faire marcher la planche à billets pour non seulement régler leurs importations mais d'agir sur la valeur du dollar. Pourtant, même avec ce privilège exorbitant, la superpuissance aujourd'hui a du mal à mettre un terme à la crise du dollar. Comment comprendre ce paradoxe ?
2. Le système de Bretton Woods II
L'équilibre de la terreur financière Le déficit considérable du compte courant de la balance des paiements des Etats-Unis en augmentation constante et l'accumulation subséquente d'excédents dans la plupart des autres régions du monde, constituent l'un des paradoxes le plus saillant en ce début de troisième millénaire. La plus grande puissance, qui plus est la principale superpuissance militaire, est devenue le plus grand débiteur du monde. Ce déficit persistant a entraîné une nette détérioration de la position extérieure américaine. En effet, dans un article précédent « Le monde arabe sur le fil du rasoir », dans El Watan du 29 au 31 octobre 2006, on a montré comment la position extérieure nette américaine s'est détériorée. En effet, si les Etats-Unis restent bénéficiaires nets de revenus d'investissements du monde (30 milliards de dollars en 2004, après 46 milliards en 2003) en raison du rendement supérieur des actifs américains détenus à l'étranger, une détérioration de leur position était néanmoins attendue à court terme. L'accentuation de l'écart entre les avoirs américains et leurs engagements bruts tendent à faire diminuer cette position créditrice des Etats-Unis. L'OCDE estimait à l'époque que ce solde serait très légèrement déficitaire en 2005, passant à -0,2% du PIB en 2006. Ce qui signifie que, pour la première fois depuis près d'un siècle, les Etats-Unis deviendraient des payeurs nets de revenu de facteurs. De plus, la situation du déséquilibre courant américain se joue essentiellement entre les Etats-Unis, les pays asiatiques, dont la Chine et le Japon, et dans une certaine mesure, les pays pétroliers arabes. Cette configuration a eu pour origine la fuite d'une bonne partie des investissements directs étrangers privés et les placements en actions privées en provenance d'Europe et leur remplacement par les instances officielles asiatiques et arabes dans des titres publics américains. Les interventions de change des banques centrales asiatiques qui ont soutenu le dollar, ont fourni de manière artificielle un stimulant supplémentaire aux importations américaines, en particulier de produits asiatiques bon marché. Pour les pays arabes, leur situation, bien qu'elle est plus obscure sur le plan des investissements aux Etats-Unis, n'est pas loin de celle qui rattache l'Asie à l'Amérique. Quant aux Européens, hors de ce processus nouveau et sur la défensive, ne sachant comment agir contre la hausse continue de l'euro et du cours du baril, ils restent dans l'expectative d'une issue, confinés dans la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), garante de la stabilité monétaire, donc des prix. La question qu'on a posé sur les déséquilibres de l'économie américaine : jusqu'à quand ? Le déficit courant américain s'est résorbé une fois en 1980, une seconde fois en 1991, mais depuis, le déficit courant est en croissance constante avec en sus une dette extérieure nette négative. Une explication à l'apparition de ces grands déséquilibres et aux importantes modifications qu'ont connues les mouvements internationaux de capitaux a été donnée par Mike Dooley, David Folkerts-Landau et Peter Garber de la Deutsche Bank. Selon ce courant influent dans la littérature économique, le système international actuel peut même être assimilé à un « nouveau Bretton Woods ». Plusieurs pays d'Asie de l'Est, dont la Chine, appliquent un cours de change fixe ou quasiment fixe par rapport au dollar, ce qui évoque un étalon-dollar informel. Comme dans le régime initial de Bretton Woods, les Etats-Unis peuvent encore être considérés comme le « centre » qui jouit du privilège d'émission de la principale monnaie de réserve internationale et les pays de la « périphérie » sont disposés à acheter ces dollars afin de réaliser leur stratégie de rattrapage. Cette thèse nous renvoie à l'après-Seconde guerre mondiale quand l'Europe meurtrie et le Japon, des économies en ruine, se relevaient difficilement de la faillite d'après-guerre. Toutes leurs monnaies étaient dévaluées et inconvertibles, la convertibilité pour certaines ne s'est opérée qu'en 1958, seule la valeur du dollar américain était garantie par la convertibilité, à un cours fixe, vis-à-vis de l'or. Une similitude certes existe entre les deux Bretton Woods, sauf que le découvert du compte courant de la balance des paiements ne concernait pas la périphérie mais bien le centre, contrairement à ce qui fut après 1945. A cette époque, ce sont les Etats-Unis qui ont déployé tous les efforts pour aider à la reconstruction de l'Europe, alors qu'aujourd'hui, c'est l'Asie qui aide les Etats-Unis à financer ses déficits, ce qui n'est pas sans conséquences. Mais ce n'est là qu'un différé dans le temps, puisque l'Europe devenue compétitive a aussi soutenu les déséquilibres américains jusqu'à ce que hérissée par le coût, elle décida de ne plus acheter de dollars. C'est ainsi qu'une décision unilatérale de la superpuissance mit fin, le 15 août 1971, au Bretton Woods, le dollar, comme toutes les autres monnaies, cessait d'être convertible en or. Néanmoins, nombre d'économistes européens récusent le Bretton Woods II et le taxent d'affabulation ; ils conseillent une politique de change contra-cyclique de l'euro allant à l'encontre de la politique monétaire de la BCE. A ceux-là, il faut poser simplement la question : « Quelle a été la raison première qui a inspiré les autorités monétaires européennes à créer l' ‘'euro'', un processus qui a duré plus de cinquante ans ? » Selon l'ancien ministre des Finances de Bill Clinton, Larry Summers, l'Asie et les Etats-Unis sont condamnés à se soutenir mutuellement. Il décrit cette situation comme étant « un équilibre de la terreur financière », puisque les Asiatiques seraient tenus de poursuivre leurs acquisitions de titres publics américains malgré un risque de change croissant pour le dollar, faute de quoi, ils déclencheraient eux-mêmes un krach dont ils seraient les principales victimes. Sans compter qu'en cas de rupture d'équilibre, tout le monde y perdrait, une crise financière entre les Etats-Unis et l'Asie entraînerait un krach mondial. (A suivre)
L'auteur est : Chercheur


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