C'est devenu chose courante voire un état de fait : il n'est plus normal de passer devant l'hôpital de Larbâa Nath Irathen aux heures de visite sans assister au sinistre spectacle de l'embouteillage improvisé sur l'axe qui relie le centre-ville à la structure sanitaire. Le plus gros de l'asphyxie est causé essentiellement par les dizaines d'automobiles stationnées sur les abords de la chaussée à proximité du secteur sanitaire. Les visiteurs ou les familles qui viennent régulièrement s'enquérir de l'état de personnes hospitalisées se voient donc obligés de parquer leurs véhicules, sur ce que l'on peut considérer comme un trottoir, pour réduire ensuite la largeur de la chaussée à un sens unique et ce, avant et après les heures de visite. Par ailleurs, il est à signaler que le phénomène paraissait des plus normaux par le passé avant le rétrécissement de l'axe « centre-ville-hôpital » pour cause d'éboulement d'un chantier ainsi que l'installation d'un autre à proximité du portail même de l'hôpital. Seulement, la situation devient de plus en plus insupportable ces derniers temps avec les difficultés que trouvent les usagers de cet axe routier pour aller et venir le long de ces 300 m. Pourtant, l'hôpital de Larbâa Nath Irathen possédait autrefois un espace parc. C'est justement le fait que l'établissement avait repoussé, il y a quelques années de cela, l'emplacement du portail principal pour le mettre à fleur de l'axe routier, qui a fait disparaître l'accès vers l'hôpital et donc, son parc ainsi qu'un abri d'attente pour hommes et femmes avant l'heure de visite. Un abri qui n'est plus d'ailleurs d'aucune utilité. Jugé peu conforme par certains et considéré normal par d'autres, le nouveau portail en question se présente comme un obstacle aujourd'hui dans une ville qui affiche un trafic routier élevé sur un axe fréquenté en permanence. En effet, la situation d'étouffement au quotidien sur les lieux ne semble gêner personne si ce n'est l'automobiliste usager qui se révolte à coups de klaxons. Une situation qui pouvait être apaisée par l'ouverture d'un portail pour parquer le temps de la visite d'un malade sans stress... et sans histoires.
