Près de 50 logements sociaux ont été attribués, il y a quelques semaines, par la commission de daïra qui a eu à faire un choix difficile pour répertorier les plus nécessiteux selon les critères réglementaires. Juste après l'affichage, c'est le tollé général des prétendants au bénéfice des logements sociaux. Le nombre de dossiers déposés auprès des services de l'APC dépasse les 1200 pour un nombre dérisoire de 50 logements, généralement des F1, F2 et F3. Le mécontentement des citoyens suite à l'attribution des dite logements est, selon les citoyens lésés, justifié. L'attribution de ces logements est fortement contestée eu égard aux recours qui ont été formulés auprès de la daïra de Bouzeguène. L'administration, de son côté, se défend en affirmant avoir respecté scrupuleusement les modalités officielles d'attribution, c'est-à-dire les barèmes applicables au niveau national. Les prétendants qui ont été écartés expliquent leur mécontentement par le fait que certains bénéficiaires seraient de situation sociale bien meilleure que la leur et qu'ils auraient été choisis dans le volet sans leur avoir appliqué le barème. Tous espèrent obtenir gain de cause auprès de la commission de recours qui doit rendre son verdict en son âme et conscience, à savoir reconduire la même liste ou substituer certains par d'autres jugés plus méritants. Par ailleurs, les bénéficiaires des 30 logements sociaux attribués l'an dernier, n'ont pas reçu les décisions. Pourtant, ont-ils souligné, les listes des attributaires n'ont enregistré ni mécontentements ni recours. Cependant, un bénéficiaire d'un logement social nous a affirmé que les mêmes logements ont subi des dégradations considérables à l'intérieur.
