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Silence de l'APN sur la politique sécuritaire du pays
« Ce n'est pas une question tabou, mais une omission »
Publié dans El Watan le 25 - 12 - 2007

Nous n'avons jamais pensé à proposer l'ouverture d'un débat sur la question sécuritaire à l'Assemblée », cette phrase lancée par M. Abada député FLN, un parti majoritaire et au pouvoir, nous renseigne sur « l'importance » qu'accordent les élus du vieux front à la sécurité des citoyens algériens de manière générale.
Les élus des deux chambres ont à l'unanimité révélé qu'il y a eu des tentatives de casser le tabou relatif justement à ce sujet, seulement les initiatives étaient très timides. « Effectivement, la question de la sécurité des citoyens n'a pas fait l'objet de débat au Conseil de la nation. Le bureau de l'Assemblée a de tout temps condamné les attentats terroristes, mais à mon sens c'est à l'APN d'engager une telle réflexion et non au Sénat », a soutenu un sénateur. M. Ferdjallah, président du groupe parlementaire de la formation de Saïd Sadi, s'est défendu en rappelant que le RCD avait à l'époque suggéré l'ouverture d'un débat sur la sécurité des citoyens. Aujourd'hui, de l'avis de notre interlocuteur, il est plus qu'urgent de se pencher sur ce projet. « Dans notre programme, nous avons inclus cette thématique. Nous avons été pris par le projet de loi de finances et les autres textes de loi, c'est pour cette raison que nous avons pris du retard dans la formulation de notre demande d'ouverture d'un débat sur la question. Une question qui relève de l'urgence et qui s'impose à l'heure actuelle », a souligné M. Ferdjallah. La formation du RCD a d'ores et déjà tracé les grands axes sur lesquels les députés doivent se pencher, il s'agit du point de vue de notre interlocuteur de faire, entre autres, le bilan, d'une manière sereine, des résultats de la réconciliation nationale. « Celle-ci a montré ses limites et elle est devenue de surcroît du domaine public. Nous avons constaté qu'à chaque fois qu'il y a un attentat, on met au-devant de la scène la solution de la réconciliation alors que pour nous, celle-ci représente un véritable problème. Il faut donc clarifier cette situation », fera remarquer le représentant du RCD. De son côté, M. Taâzibt du Parti des travailleurs admet que la question mérite d'être débattue à toutes les échelles, tout en reconnaissant que les députés n'ont pas soulevé cette question ni proposé un débat sérieux sur le sujet, il admet par ailleurs que dans leurs interventions, les élus de différentes formations ont fait référence à la question avant de condamner les attentats criminels. « Nous sommes un parti politique et nous cherchons une solution aux problèmes posés et le débat fait partie de la solution », a souligné M. Taâzibt, qui estime que les derniers attentats n'ont aucun lien avec la « tragédie nationale ». Pour M. Taâzibt, il est effectivement important de s'interroger sur les objectifs visés à travers ces actes ignobles, à qui profitent ces crimes ? Que recherchent ces groupe terroristes et pourquoi cet acharnement, et suffit-il d'être vigilants ? Ce sont ces questions, selon le représentant du PT, qui doivent être abordées au sein de l'hémicycle. « Ces derniers temps, les langues ont commencé à se délier. Des analyses objectives ont été faites, il y a certainement des divergences sur les attentats et d'ailleurs, cet élément doit inciter les concernés à ouvrir un large débat sur le sujet et à tous les niveaux », a déclaré M. Taâzibt. Quant au RND, M. Chorfi, président du groupe parlementaire, a soutenu que sa formation a posé le problème dans toutes ses dimensions lorsque M. Ouyahia était chef de gouvernement. Notre interlocuteur ne s'est pas empêché de dire que la Constitution ouvre droit au député de poser toutes les questions touchant de près ou de loin à la vie quotidienne des citoyens. « Récemment, les député ont certes condamné les attentats criminels, cependant ils n'ont pas proposé de débat, mais c'est peut-être en cours... », a soutenu M. Chorfi. Pour d'autres députés, si la question n'a pas été soulevée, ce n'est pas parce qu'elle relève du domaine du tabou, mais tout simplement c'est par omission.

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