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Publication. Un caïd pour marseille de mohamed Rafraf
Après le parrain de Francis Ford Coppola…
Publié dans El Watan le 31 - 12 - 2007

Il faut dire d'emblée que le contenu du livre Un caïd pour Marseille qui vient de paraître à Annaba et signé par le journaliste Mohamed Rafraf, s'il n'obéit ni au code classique du polar ni à celui du thriller, reste, tout de même, une histoire très attractive. Son titre est déjà assez suggestif.
Marseille, la cité phocéenne est une ville symbole qui véhicule un imaginaire et des fantasmes le plus souvent liés au « milieu » marseillais : une légende que traîne comme un boulet depuis des lustres, cette ville cosmopolite. Il s'agit, certes, d'histoire de caïd et de maffia, mais pas uniquement. Le livre parle en toile de fond aussi d'atrocités des guerres, celle contre les nazis et l'autre du mouvement de libération d'Algérie en France. Le récit relate la saga sanglante et à rebondissements de deux frères orphelins adoptés en 1930 en Algérie par un légionnaire et rapatriés dix ans plus tard en France alors sous occupation allemande. A ce propos, il faut noter que l'auteur passe sciemment sous silence l'identité et l'origine de ces deux jumeaux. On ne saura pas tout au long du récit, s'il s'agit de deux enfants d'origine arabe ou européenne. Leur mère, qui les a mis au monde dans un hôpital de Bône (ville côtière de l'est d'Algérie) en 1930, après avoir été heurtée accidentellement par l'adjudant légionnaire, portait, selon la description de l'auteur, un voile noir (mlaya) avec en dessous une chemise et un large pantalon d'homme et point de pièces d'identité. Cette omission capitale des deux héros du récit est faite certainement à desseins pour susciter sans doute étonnement et suspens. Les deux frères Viky et King, après un parcours commun dans la résistance contre les nazis, en dépit de leur très jeune âge suite à l'assassinat de leur père adoptif et de sa femme, vont se retrouver quelques années plus tard à la solde d'un caïd marseillais qui exploite leur parfaite ressemblance en les utilisant dans des combats clandestins aux enjeux financiers énormes. Mais après la mort d'un gosse fils d'un voyou lors d'un règlement de compte entre gangs rivaux qui se disputent la mainmise sur la ville de Marseille, les chemins des deux frères jumeaux vont se séparer pour de bon. Viky ira rejoindre sa femme, une Franco-Algérienne activant dans les fameux réseaux Janson dits « les porteurs de valise du FLN », l'autre King fera carrière dans le crime pour devenir un des puissants caïds de la maffia de l'hexagone. Toute l'histoire se passe dans le cadre urbain marseillais. La trajectoire du personnage de King nous rappelle a bien des égards celle du film Le parrain de Francis Ford Coppola… surtout quand King devenu Capo di tutti capi, fera une virée surprise chez son cousin en Corse, allusion frappante avec le court exil forcé de Michael en Sicile (Italie) après avoir assassiné le chef de la police. Un livre à lire absolument.

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