Après cinq ans de léthargie, la caisse mutuelle d'Algérie (CMA) reprend enfin ses activités. Au moment de sa création, cet organisme avait des prérogatives limitées : remboursement au profit de ses adhérents des 20 % sur les frais médicaux engagés, cures thermales, lunetteries… L'année 2008 a été étrennée par l'introduction d'un nouveau créneau. Il s'agit de la création d'un centre médico-social (CMS), qui sera mis au service des adhérents de la CMA. Cette structure a été renforcée par une équipe médicale, composée surtout de médecins généralistes, pédiatres et dentistes. Les adhérents sont soulagés de l'apprendre, car ils ont, des années durant, eu à supporter les lourds frais de soins dentaires ou autres auprès des praticiens du secteur privé, d'autant plus qu'ils n'auront à verser que des sommes symboliques. Autres avantages : les locaux du CMS sont situés à proximité du siège de la wilaya. Ils sont spacieux et dotés d'équipements sophistiqués, dont un système anti-incendie automatique. De plus, un espace a été aménagé pour accueillir les accompagnateurs des malades. En fait, c'est une antenne régionale appelée à couvrir, outre Annaba, les wilayas de Souk Ahras, El Tarf et Guelma. Avec seulement 1 000 adhérents, la CMA ambitionne d'atteindre 3 000 d'ici fin 2008. Pour pouvoir répondre efficacement aux besoins des services, il est prévu d'ouvrir d'autres bureaux sur son territoire de compétence. Par ailleurs, et pour le moment, le déficit en équipements spécifiques à certains services reste posé. C'est pourquoi, le directeur régional du CMS exhorte les responsables locaux à apporter l'aide nécessaire. Il faut noter que ce centre, piloté par la CMA, est une première en Algérie. Relevant de la tutelle du ministère du travail et de la protection sociale, cette structure sera incontestablement appelée à jouer un rôle déterminant dans le monde ouvrier.
