Camus demeurera toujours sollicité en Algérie et, pour la première fois, sa fille, Catherine, a préfacé un ouvrage abordant la vie et l'œuvre de son père. C'est elle qui a déclaré qu'elle retrouvait son père, « un être humain avec sa solitude », à travers les réflexions d'une femme, et algérienne, « dans sa solitude et ses déchirements » comme elle le précisera pour Maïssa Bey. Cette dernière sera présente aujourd'hui à l'espace de la librairie Mauguin à Blida à partir de 15 h. Elle évoquera, avant L'ombre d'un homme qui marche au soleil des éditions Chèvrefeuille étoilée, qui paraît en ce mois de novembre, éclairera les habitués des Causeries sur son récent ouvrage, Sous le jasmin la nuit paru aux éditions de l'Aube. Elle sera accompagnée de Marie-Noël Arras qui fera la lecture de quelques poèmes. Vivant et travaillant à Sidi Bel Abbès, les deux femmes auront à cœur - emportées qu'elles ne manqueront pas de l'être par les débats - d'enthousiasmer l'assistance et terminer dans une ferveur contagieuse une discussion d'où suinteront les odeurs et les senteurs de parfums dont le jasmin n'est pas des moindres à Blida. Les Causeries blidéennes ont eu à inviter MM. Metref et Silem au mois d'octobre pour parler de poterie, Maïssa Bey pour le mois de novembre puis ce sera au tour des animateurs d'un centre spécialisé avant de recevoir un spécialiste du peintre et écrivain Barrucand et terminer enfin l'année 2004 avec Djamel Souidi et le tome 2 de Amestan Sanhaji.
