Une trentaine de personnes ont observé, hier, un sit-in devant le siège de l'EPA (Entreprise Portuaire d'Arzew). Les protestataires, qui ont déjà exercé au sein de cette institution portuaire en qualité de manœuvres journaliers pendant onze (11) mois, déclarent avoir été lésés dans leurs droits. « On a essayé de sensibiliser les responsables concernés de cette infrastructure sur notre situation sociale, mais aucune suite n'a été donnée à nos doléances. Même les membres du syndicat du port, qui nous ont promis de revoir notre cas, n'ont pas tenu leurs promesses », dira un protestataire. En effet, lors de la signature de l'arrêté de leur licenciement en date du 31 décembre 2007, tous les travailleurs, dont la plupart sont des chefs de famille, ont été reçus par les membres du conseil syndical de l'EPA qui les ont rassurés en exposant les nouvelles mesures à prendre pour statuer définitivement sur leur sort. « A cet effet, les dirigeants du corps syndical ont programmé des réunions de travail avec les responsables de l'entreprise pour étudier les cas des travailleurs suspendus, selon la loi en vigueur, surtout que nos parents ont passé plusieures années au service du port d'Arzew », confie le représentant des protestataires. Notons que la décision de licenciement des fonctionnaires nommés pour les postes de chauffeurs, mariniers, matelots et activités diverses (peintres, maçons qualifiés, dockers…) a été prise suite à la nature des postes d'emploi offerts dans le cadre des activités saisonnières de l'entreprise. « La durée des activités a été fixée initialement à 12 mois. Ceci dit, un retard d'un mois a été accusé dans le recrutement des ouvriers eu égard à la complication des formalités administratives. Ainsi, la nature des postes occupés ne demande nullement la titularisation », apprend-on d'une source responsable.
