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La montre et la clé
Publié dans El Watan le 06 - 03 - 2008

Pourquoi sommes-nous heureux que pour Arts & Lettres, le 8 mars tombe le 6 ? Certainement pas l'idée d'un scoop pour cette Journée célébrée depuis 1910 sur proposition de la révolutionnaire allemande Clara Zetkin.
En fait, ce décalage nous permet d'échapper un peu au sentiment de malaise qui s'empare malgré tout de nous en cette circonstance comme en toute journée consacrée. Eternel débat entre ceux qui pensent que ne pas marquer une date si importante pour la condition féminine serait impardonnable et ceux qui ne pardonnent pas de suggérer que les 364 autres jours, la femme n'a pas droit de cité. Ainsi, samedi après-midi, les Fériel seront fériées. Cheb Yazid rejaillira pour son concert annuel gratuit. Les restaurateurs, les fleuristes et les dragueurs se frotteront les mains. Et dimanche viendra… Heureusement, à El Watan — et dans d'autres titres —, la situation des femmes n'est pas une histoire de calendrier. Pas plus qu'une histoire de célébration, car que célébrer ? Si l'on peut souligner quelques avancées formidables des Algériennes, il est clair qu'elles doivent toujours les arracher et se démener ensuite pour les conserver. Depuis les grossièretés dans la rue jusqu'à leur statut juridique, en passant par le harcèlement sexuel, les violences physiques et le machisme ambiant, elles affrontent tant de choses. Pas étonnant que les biographies ou romans de femmes contiennent souvent cette question que doivent se poser au moins une fois dans leur vie toutes les autres : pourquoi ne suis-je pas née garçon ? Si elles s'investissent surtout dans le savoir et le travail pour en connaître la valeur vitale, elles sont de plus en plus présentes dans la culture, ne se contentant plus d'être les muses des mâles inspirations. Elles écrivent, peignent, photographient, réalisent et interprètent… Elles dirigent des maisons d'édition, des galeries d'art, des musées, des sociétés de production audiovisuelles… Elles savent que sans la culture, la société ne peut avancer et que, sans cela, elles régresseront davantage. L'article ci-contre relate une anecdote qui aurait pu être cocasse si elle n'était pas si révélatrice : le mari de Fadhma Amrouche conserva jusqu'à sa mort le manuscrit de son épouse enfermé dans un meuble, la clé de ce dernier accrochée à sa montre, parfait symbole de nos paradoxes entre le temps qui avance et les verrous qui enferment. M. Amrouche était sans doute un brave père de famille. Mais combien sommes-nous (j'ai bien dit nous) de braves pères et fils de familles à ne pas voir le destin de nos mères, épouses, filles, sœurs et concitoyennes et à leur réciter chaque jour ce vers immortel d'un grand poète : ô femme, qu'y a-t-il à manger ce soir ?

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