Les différents services de l'APC s'apprêtent à élire leur nouveau domicile à la sortie sud d'Ighil Ouberouak. Dans une imposante bâtisse qui, surplombant l'oued et l'évitement reliant à la RN 12, toise du regard, de l'autre coté, le village de Mellala, comme un signe pour lui rappeler qu'il est de la même branche généalogique. Une partie de la superficie du nouveau siège est consacrée à l'esplanade, aux pelouses, jet d'eau et aux parkings. Le tout sera ceint de plantes ornementales (on prévoit des sujets âgés). Le bâti est érigé sur trois niveaux. Le vitrage domine avec un cadre aluminium d'une tonalité tirant vers un bleu de Prusse. Cela confère sans limite une percée visuelle vers l'extérieur, « par souci de transparence » entendons-nous dire. L'horizontalité de l'édifice est rompue par des pôles ovés. L'intérieur est fini à 100%. La cage d'escalier très large, tout l'ouvrage en marbre et la main courante en tuyère inox, baigne dans une généreuse lumière du jour grâce au faîte vitré. Le plan est visiblement guidé par un dimensionnement des espaces par souci de fluidité. On dispose de quatre accès : l'accueil grand public donnant sur le hall et les services de l'état civil, deux issues pour les fonctionnaires et une entrée (plus discrète dans l'autre façade). Les pôles au rez-de-chaussée hébergent, le premier, le service technique et le second la réglementation et les affaires générales. Le premier étage abritera le secrétariat général, l'administration et les finances. Les élus installeront leurs quartiers au deuxième. Ici vaste salle de réunion et coquette salle d'attente pour les citoyens, un grand vestibule donnant directement accès chez le P/APC et les bureaux des vice-présidents. Pour M. Ahmed Smili, le P/APC, il s'agit « de donner une bonne image de l'administration et d'instiguer des ambitions vers le haut ». La facture du projet réalisé aura été alourdie par les données géophysiques du site. Les travaux lancés en 2003 avaient été ralentis par la nécessité d'une étude complémentaire qui a révélé des glissements de terrain d'où le recours aux murs de soutènement et à des fondations en profondeur. Ce n'est qu'en 2005 que les travaux ont connu une reprise à un rythme soutenu. Aussi, l'étude terminée, Tala Hamza va imminement lancer la réalisation de sa bibliothèque communale à Ighil Ouberouak. La bâtisse est érigée en rez-de-chaussée. Salle de navigation Internet, bibliothèque, salle de lecture, salle de reprographie et multimédia, administration et archives se partageront une assiette de quelque 350 m2. Le patio prévu en espace vert laissera passer un éclairage zénithal, ce qui ne manquera pas de mettre les abonnés dans une atmosphère béate et sereine stimulant la lecture et le travail. Les rayons de la bibliothèque peuvent déjà compter 3000 livres pour enfants, un don venu de la Suisse. Avec la proximité d'un CEM, du nouveau siège de l'APC et de deux terrains nus qu'on prédestine à l'implantation d'une école primaire, d'une cantine et d'un lycée si sa demande est accordée, un nouveau pôle d'animation est en passe de naître à Ighil Ouberouak.
