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Grosse rupture de médicaments
La signature des programmes prévisionnels faite tardivement
Publié dans El Watan le 09 - 04 - 2008

Des lenteurs bureaucratiques de la part du ministère de la Santé ont perturbé l'approvisionnement en médicaments dans les officines. La rupture touche toutes sortes de produits : cardiologie, antihypertenseur, insuline… En plus des retards de signature des programmes, le système de quota sur les importations laisse penser que la perturbation risque de durer.
De nombreux médicaments essentiels, notamment dans le traitement de certaines maladies chroniques, sont en rupture de stock depuis quelques semaines. Les malades ne savent plus à quel saint se vouer. Il en est de même pour les pharmaciens qui tentent tant bien que mal de satisfaire les demandes de leurs clients. Cette perturbation dans le marché du médicament trouve son explication, selon certains opérateurs, dans le fait que les signatures des programmes prévisionnels par la direction de la pharmacie du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ont été faites tardivement, alors que d'autres programmes ne sont pas encore validés. La situation inquiète réellement les malades qui sont sous traitement à vie, surtout ceux souffrant d'hypertension artérielle, de maladies cardio- vasculaires et autres maladies chroniques. Une virée dans les pharmacies de la capitale de différents quartiers nous a permis de constater que la rupture est bien réelle. La liste des produits qui commencent à se faire rares est identique d'une officine à une autre. « Nous sommes dans une situation très difficile. J'essaye de régler le problème pour certains patients en me faisant dépanner par des collègues, mais ce n'est pas toujours possible », dit une pharmacienne installée à Kouba. « J'ai épuisé mon stock. On ne peut pas continuer à travailler dans ces conditions. La rupture touche tous les produits, de la cardiologie en passant par les antihypertenseurs, les insulines jusqu'aux pilules. Il s'agit bien d'une grosse rupture », s'alarme une pharmacienne à Hussein Dey. Du côté de Bologhine, la situation est identique. « Nous manquons de beaucoup de médicaments en ce moment, ce qui nous pose d'énormes problèmes avec nos clients. Il nous arrive de servir un produit sur une ordonnance de cinq médicaments. Ceci inquiète sérieusement les malades », nous dit également un pharmacien. La majorité des pharmaciens d'Alger que nous avons interrogés affirme qu'il y a actuellement une forte pression sur certaines classes thérapeutiques. Des malades rencontrés aussi dans des pharmacies appréhendent les jours à venir de crainte de ne pas pouvoir acheter leur traitement de trois mois. Du côté des grossistes, la situation risque de s'aggraver dans les prochaines semaines.
Certains produits ne seront plus disponibles
Actuellement, de nombreux produits sont touchés par cette rupture. « D'autres peuvent être concernés dans les prochains mois », nous signale-t-on. A notre question de savoir qu'elle serait l'origine de cette rupture, nos interlocuteurs sont unanimes à dire que « le système de quota imposé par la direction de la pharmacie au niveau du ministère de la Santé sur les programmes d'importation vient de connaître ses premières perturbations, en plus des retards observés dans la signature de ces programmes. La rupture sera encore plus accrue le mois prochain. Avec la nouvelle réglementation qui exige une réduction des quantités des médicaments importés de 30 à 50%, les opérateurs (pharmaciens, grossistes, importateurs) estiment que « des ruptures, voire une indisponibilité de certains produits étaient prévisibles ». D'autres répercussions sont aussi à craindre, signalent-ils. D'autres sources affirment que l'exigence faite aux fournisseurs étrangers de changer le packaging des produits serait également une des causes de cette perturbation. Par ailleurs, le tarif de référence instauré par la sécurité sociale pour certains produits serait aussi, pour une partie, une des causes de ces premières ruptures. Les produits soumis à ce tarif, censés être les plus consommés, se feront rares. Les quantités seront réduites pour ne pas se retrouver avec des surstocks, selon certains de nos interlocuteurs. Cette nouvelle obligation faite aux importateurs vise à réduire la facture à l'importation des médicaments, commente-t-on dans les milieux pharmaceutiques. De son côté, le ministère de la Santé tourne le dos à cette rupture puisque Amar Tou a déclaré, au courant de cette semaine à la presse, qu'il n'y a aucune rupture.


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