Bouteflika toujours à l'étranger Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'est toujours pas rentré en Algérie après sa tournée au Qatar, au Koweït et aux Emirats arabes unis. Cette dernière étape n'était pas prévue au programme de la visite présidentielle. Tous les membres de la délégation étaient rentrés sur Alger mercredi dernier, à l'image du MAE, Mourad Medelci, ou du ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub. Le président Bouteflika serait resté a priori dans la capitale émiratie pour un séjour d'ordre privé, selon une source digne de foi. L'on évoque par ailleurs la possibilité que le chef de l'Etat se soit rendu dans une clinique, quelque part en Europe, pour un examen médical « de routine ». Peut-être que dans les heures qui viennent un communiqué viendra expliquer l'absence prolongée de Bouteflika. Le président de l'APC de Blida soupçonné d'usage de faux Un document fait actuellement le tour de la ville de Blida où il est question de faux en écriture émanant du président de l'APC, Baizid Abdelhamid. La délibération portant référence 06/2008 du 3 janvier 2008 circule avec des contenus différents, l'un d'eux mentionne le nom du président de l'apc pour la commission des marchés de moins de six millions de dinars. Contacté, M. Baizid précisera que cette démarche est tout à fait légale et que le chef de daïra est au courant. Le maire soutient qu'il est sujet à des tentatives de déstabilisation tout en précisant que l'ordre de rédiger une seconde délibération portant la même référence est tout à fait légal, ce que nient certains autres membres élus, soutenant qu'une délibération pour laquelle les membres émargent ne doit comporter aucun autre alinéa. Bientôt un observatoire de la société de l'information Un observatoire de la société de l'information sera mis en place prochainement. La déclaration a été faite récemment par Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, à l'occasion de la journée nationale de l'internet. Le ministre n'a pas donné d'autres détails sur ce projet, mais on croit savoir que cet observatoire constituera un instrument de planification et d'orientation pour réduire la fracture numérique en Algérie. Il vise aussi à définir et publier des indicateurs pour évaluer l'état de développement de notre pays dans ce domaine. Le ministre reconnaît néanmoins que si « la bataille des inforoutes est sur le point d'être gagnée », il n'en demeure pas moins que « nous devons œuvrer davantage pour développer la connectivité et les contenus ». Le cimetière de Garidi sous les herbes Ces derniers temps, le cimetière de Garidi (Kouba) ressemble à une jungle. Les tombes sont pratiquement « enfouies » au milieu de la densité des herbes qui ont fortement poussé après les dernières pluies. La hauteur des herbes dépasse un mètre. C'est à se demander si ce cimetière dispose d'une direction qui le gère. Les visiteurs ont beaucoup de peine à identifier la tombe du parent ou proche sur laquelle ils viennent se recueillir. Des « petits malins » ont vite flairer la « bonne affaire » et proposent leurs services de débroussage en contre-partie de 600 DA. Les services concernés devraient se charger de cette mission, avant que les herbes ne recouvrent totalement le cimetière, surtout du côté de l'autoroute. Même situation a été constatée au niveau du cimetière Zedek de Ben Aknoun. Plus de 100 détenus de Babar aux épreuves du baccalauréat 111 détenus du centre de rééducation de Babar, wilaya de Khenchela, subiront cette année les épreuves du baccalauréat et 235 celles du brevet d'enseignement moyen, apprend-on auprès de la direction du centre. 495 pensionnaires du même établissement suivent en outre des cours d'alphabétisation donnés par l'Office national d'alphabétisation, alors que 775 sont inscrits au centre d'enseignement à distance et 34 au concours d'entrée à l'Université de formation continue, précise la même source qui rappelle que 63 détenus avaient obtenu en 2007 leur bac sur un total de 169 candidats. Direct ! Direct ! La direction des transports de la wilaya d'Alger devrait jeter un coup d'œil du côté des transporteurs privés. En effet, nombre d'opérateurs ont tendance à piétiner les lois et règlements régissant le secteur. En témoigne ces bus qui desservent plusieurs lignes, notamment celle de Bab Ezzouar-Alger ou vice-versa, qui zappent systématiquement les arrêts, préférant des « directs » par l'autoroute, beaucoup plus rapides et forts lucratifs. La réhabilitation de la casbah de Dellys retardée Les travaux de réhabilitation de la casbah de Dellys, programmés depuis le début de l'année en cours, n'ont pas encore démarré. La casbah de Dellys qui est une partie du patrimoine culturel national a, pour rappel, bénéficié d'une enveloppe de 17 milliards de centimes pour une première tranche appelé « programme d'urgence ». L'annonce a été faite le 10 janvier dernier par les responsables des services de la culture de la wilaya de Boumerdès. Quatre mois après, le projet est resté au stade initial. Le programme global est réparti en 3 tranches qui devront se succéder au fur et à mesure que les travaux avancent. L'argent de la première tranche du plan permanent de la préservation, de la réhabilitation et de la restauration de la casbah de Dellys, devrait servir à effectuer les opérations d'urgence. Actuellement, l'on est encore à l'approbation du choix des entreprises retenues pour effectuer ces travaux. Pourtant, les dégâts occasionnés par les multiples catastrophes naturelles qui se sont suivies ces dernières années, particulièrement le séisme du 21 mai 2003 et les inondations de l'hiver dernier appellent une réaction des plus énergiques.
