Les habitants coupent la RN 45 En voulant exprimer leur mécontentement, les habitants de Tihmamine sont coupé la RN 45, bloquant la circulation au niveau de leur commune pendant toute la journée de samedi dernier.Selon quelques citoyens de la localité, leurs revendications sont nombreuses, allant du problème du transport à celui de l'eau potable et de la route. Il semble que les conditions de vie dans cette commune sont des plus déplorables. Le P/APC a expliqué que le problème du transport scolaire est dû au refus des opérateurs privés d'emprunter le tronçon de Tihmamine qui est de très mauvaise qualité. De plus, a-t-il déclaré, cette commune enclavée est d'une pauvreté extrême en matière de ressources. Elle ne doit compter que sur les 70 000 DA de subvention mensuelle alloués par l'APW pour couvrir les frais de ramassage scolaire. L'APC, qui dépense 45 millions de centimes chaque mois pour le transport public, aurait pu compter sur les transporteurs privés ; mais ceux-ci ne sont pas intéressés d'assurer les liaisons à travers les mechtas reculées de la commune. En ce qui concerne le problème de la route, le P/APC a confirmé que l'opération d'entretien entamée n'était pas suffisante et que la solution viendrait d'une prise en charge sectorielle de sa réalisation. Selon la même source, le manque d'eau potable est dû à la pauvreté de la nappe phréatique dans la région et au coût des travaux si l'on recourt aux eaux de surface, situées à Hamam Dalaâ. Le problème ayant été posé au wali de Bordj lors de sa dernière visite sur le terrain, le projet a été inscrit dans le programme sectoriel. La manifestation des habitants de Tihmamine qui ont choisi cette forme d'expression n'a pas duré longtemps. Les forces de l'ordre ont été obligées d'intervenir pour libérer la circulation sur la RN 45. Huit contestataires ont été ensuite interpellés. Notons que la commune de Euch compte parmi les plus déshéritées de la wilaya de Bordj Bou Arréridj Enfin de la viande ! Bonne nouvelle ! Jamais semaine gastronomique ne fut aussi joyeuse à Bordj Bou Arréridj que ce début décembre. Enfin « La viande est arrivée ! », jubilent les Bordjiens réjouis de voir sur les étals des boucheries la viande fraîche importée à 350 DA. Pris d'assaut par de nombreux pères de famille, les magasins de surgelés ont vu tout à coup leurs ventes exploser... Les boucheries de la ville mises devant le fait accompli de la concurrence ont fini par s'aligner sur les nouveaux prix. Ainsi donc, longtemps sevrées de viande à cause du pouvoir d'achat et des prix vertigineux des viandes rouges qui ont atteint le sommet de 800 DA le kilo, les familles peuvent désormais améliorer le menu et les rations de leurs enfants, même si une rumeur insidieuse a pourtant voulu entraver le cours des choses en prétendant que la viande importée est « périmée ».
