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Alerte sur le chott de Aïn El Beïda
Protection des zones humides
Publié dans El Watan le 07 - 05 - 2008

Le chott de Aïn El Beïda, paradis terrestre pour une faune et une flore remarquables, est en train de vivre ses derniers instants.
Le site classé Convention Ramsar et protégé par nos lois algériennes n'aura pas été épargné par des travaux entrepris par l'Office national de l'irrigation et de drainage qui consistent à couper toute l'alimentation du chott en eau de drainage. La situation, déjà décriée par le scientifique Abderhakim Bouzid, chercheur à l'université de Ouargla, n'a pas empêché la dégradation des lieux. Photos à l'appui, il s'est échiné à rappeler l'importante biodiversité du chott qu'il étudie depuis plus de 9 ans. Aujourd'hui, l'ouverture de 3 pistes transversales découpe le chott en 7 compartiments. Ce site d'importance nationale est complètement fractionné. El Watan, en 2005, alertait le public des dangers qui guettaient la zone humide. A l'époque, les principaux facteurs de pollution consistaient dans le déversement des eaux usées, ajouté au fait que le chott servait de dépotoir d'ordures ménagères. Réseau d'assainissement défaillant et incivisme avaient conduit à faire du chott un marécage boueux et nauséabond. La menace devint plus sérieuse en 2007, lors des travaux d'aménagement qui devaient dévier le réseau d'assainissement et qui ont abouti à assécher presque entièrement la zone.
Faune et flore remarquables
Aujourd'hui, la surface du plan d'eau est à son minimum. Il y a quinze jours, 55 flamants roses séjournaient au chott de Aïn El Beïda contre 674 l'année dernière à la même période. « Le chott de Aïn El Beïda est une aire d'hivernage pour les oiseaux d'eau, en particulier pour le tadorne casarca qui a représenté 1% de la population totale en mai 2004 », peut-on lire dans la fiche descriptive des zones humides Ramsar d'octobre 2005 de la Direction générale des forêts (DGF). Et d'ajouter que le site abrite plusieurs espèces d'oiseaux sédentaires et migrateurs : « Au plan du statut phénologique, les oiseaux se distribuant en 25 espèces nicheuses, parmi elles 18 sont sédentaires, 4 estivantes et 3 nicheuses, 35 sont hivernantes et 23 sont migratrices de passage. » La flore du site est remarquable et se distingue, selon une étude entreprise en octobre 2001 et janvier 2002, par la flore du chott qui comprend 12 familles, 27 genres et 30 espèces au niveau de plusieurs groupements végétaux. La faune y est également remarquable et la synthèse de toutes les données disponibles montre un total de 84 espèces. « Sur le plan systématique, ces 84 espèces se distribuent dans les 11 ordres qui couvrent 27 familles et 52 genres. Elles représentent 24% du total présumé de l'avifaune algérienne et plus de 60 % du total des espèces qui fréquentent les zones humides algériennes », précise le document de la DGF. En 2005, des mesures de conservation étaient proposées, mais pas encore appliquées. En effet, une étude de 2 millions de dinars commandée par la Conservation des forêts de la wilaya de Ouargla a permis d'engager un bureau d'études chargé de l'élaboration d'un plan de gestion de la zone humide. LA DGF stipule que l'étude, bien que non réceptionnée, propose la valorisation du chott par la création d'un centre d'accueil et d'information. Mais surtout, il était alors prévu « à court terme, par les services de l'hydraulique, l'arrêt du rejet des eaux usées au niveau du chott. Une autre étude des services de l'hydraulique est en cours par une bureau d'études suisse pour la résorption des rejets d'eau usées et la construction d'une station d'épuration ».


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