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Le secteur de la confection agonise
Déferlante des produits importés
Publié dans El Watan le 09 - 06 - 2008

Après avoir eu raison des petites unités de textile et de couture qui se comptaient par dizaines à Constantine, la déferlante sur le marché local de produits made in China et made in Syria est en passe de ruiner, à son tour, le petit secteur de la confection qui faisait vivre des dizaines de petits artisans.
Au grand souk de Rahbet El Djmel, une vingtaine d'artisans occupe, depuis des décennies, une partie du « marché de l'artisanat », avec chacun une petite échoppe. A voir leur mine déconfite, l'on se rend compte que la plupart d'entre eux traversent une passe difficile. L'un deux nous dira, à ce propos : « Il n'y a pas si longtemps, le travail ne manquait pas et nous étions bien embarrassés pour contenter tout le monde. De grands ateliers de confection nous confiaient leurs commandes. Des pantalons ou des chemises, selon la saison, préalablement découpés que nous assemblions avant de les coudre. Nous étions payés à la pièce et les grands ateliers étaient satisfaits de notre travail car ce genre d'opérations assez délicates revenaient moins chères chez nous ». Actuellement, les grands ateliers de confection ont fermé l'un après l'autre, laissant sans travail des dizaines d'ouvriers. Il existe bien quelques ateliers disséminés à travers la ville, mais ils travaillent dans la clandestinité. Ils sont installés dans les caves d'immeubles ou de villas et emploient surtout une main-d'œuvre constituée d'étrangers en situation irrégulière ou bien des jeunes filles dans le besoin. Généralement sous-payés, ces ouvriers sont chargés d'assembler des produits textiles en provenance de certains pays du Moyen-Orient, notamment de Syrie. « Le prêt-à-porter, introduit dans le pays par des importateurs dont le seul souci est le gain facile, et versé en grand nombre sur le marché de l'habillement, a pratiquement ruiné ce secteur ; résultat : les commandes que nous recevions se sont taries », ajoutera le même interlocuteur. De fait, l'ancien immeuble de l'artisanat continue d'abriter une vingtaine d'artisans, chacun ne voulant pour rien au monde abandonner son échoppe et se retrouver à la rue. « Bien que les commandes d'autrefois aient disparu, dira un vieil ouvrier, nous restons derrière notre machine à coudre du matin au soir. Et il nous arrive de reprendre un pantalon trop court ou d'ajuster un costume. Mais ce genre de travail nous permet à peine de survivre en attendant des jours meilleurs ».

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