Formation de 1000 secouristes par an Le bureau de wilaya du Croissant rouge algérien de Sétif vise la formation de 1 000 secouristes par an », c'est ce qu'a assuré le chargé de la communication du bureau, Aïdoud Saïd. L'objectif ainsi visé est inscrit au programme du CRA à partir de la prochaine rentrée universitaire. Les résultats réalisés sur le terrain depuis 2004 montrent que Sétif a atteint le nombre de 800 auxiliaires, selon les dires de Maïza Mustapha, employé dans un EPSP. Le manque de secouristes pousse le CRA à puiser et à former dans toutes les couches de la société, dont la femme au foyer. Nous avons eu à assister à la sortie de 2 promotions de 120 secouristes, à majorité féminine, formés par le Croissant rouge ; Les universitaires sont légion. L'organisme a aussi participé à la formation de 2 000 éléments de l'école de la gendarmerie nationale de Aïn Romane. Il convient de signaler que le stage dure entre 18 et 25 heures. Les jeunes secouristes sortants n'étaient pas peu fiers d'appartenir à une corporation qui atténue les souffrances des autres. Lemroudj, le désert La population du village Lemroudj, dépendant de la commune de Draâ Kebila, n'arrive plus à supporter le calvaire qu'elle vit au quotidien, à cause du manque de la plus élémentaire des structures de services. La route reliant Lemroudj au chef-lieu de la commune, qui s'étend sur 8 km, y est pour beaucoup dans l'isolation du lieu. En effet, les aléas du temps et les actions de bricolage des services concernés ont transformé ce chemin d'accès en une piste poussiéreuse et boueuse, quasiment impraticable. Les transporteurs ne l'empruntent plus, et de ce fait, ont abandonné les quelque 2 000 villageois à leur sort. Les équipements publics ne sont pas nombreux ; les squelettes sans âme d'une école primaire et d'une salle de soins, dépourvus d'eau potable comme tout le reste de la localité, sont dans un état d'insalubrité et de délabrement avancé et, surtout, pauvres en tout. Et bien que la région soit considérée comme riche en ressources hydriques, les habitants passent leur temps à chercher le précieux liquide. Azza R., M. Ben Mohamed
