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Lakhdaria croule sous les ordures
Une poubelle géante au centre-ville
Publié dans El Watan le 29 - 06 - 2008

Le jet d'eau est devenu, au fil du temps, un lieu de prédilection pour qui voudrait se débarrasser d'immondices ou de tout autre objet encombrant. À Lakhdaria, quand on ne sait plus quoi faire, on rase un jardin et on le remplace par un autre.
L'immense jet d'eau qui trône au milieu du square du centre-ville de Lakhdaria a, depuis longtemps, perdu son caractère pour se transformer en une poubelle géante. Ignoré totalement par les services concernés, cet imposant édifice, construit sur trois niveaux, est devenu, au fil du temps, un lieu de prédilection pour qui voudrait se débarrasser d'immondices ou de tout autre objet encombrant.
Ainsi, on peut y trouver des chaussures, des bidons et des bouteilles en plastique, de la ferraille, du bois, des cornes de béliers et de bœufs, le tout baignant dans une eau stagnante, verdâtre et nauséabonde. Les citoyens de Lakhdaria, au premier rang desquels les centaines de personnes âgées qui passent chaque jour de longues heures à deviser autour de « la grande poubelle », sont maintenant habitués à la vue de ce spectacle désolant. Mais, toujours est-il qu'une réflexion revient souvent dans les discussions sur les lieux. « Si le maire n'a pas vu ça, c'est grave, s'il l'a vu et il n'a rien fait, c'est plus grave encore. »
Pour rappel, ce square a une histoire. Une drôle d'histoire ! Tout a commencé dans les années 70, quand les autorités locales, pour on ne sait quelles raisons, ont décidé de raser le square pour ériger en lieu et place d'immenses cubes en béton que les Lakhdaris baptisèrent « les cendriers du pharaon ».
Dans les années 80, la décision a été prise de raser les cendriers pour les remplacer par l'actuel square, une catastrophe comparé à l'ancien. C'est dire, l'argent avait été dépensé pour rien, alors que le bon sens aurait dû pousser les élus de l'époque à conserver tout simplement le premier square, un chef-d'œuvre pour ceux qui ont passé leur enfance à courir dans ses allées ombragées. Beaucoup d'argent a été aussi dépensé dans les années 80 pour la création d'un jardin public près du siège de la daïra de Lakhdaria. Jardin qui, on ne saura peut-être jamais pourquoi, a été laissé par la suite à l'abandon, au point où une partie de ses nombreux arbres et tous ses rosiers sont passés de vie à trépas.
Et là, comme pour le square du centre-ville, décision a été prise d'effacer tout et de recommencer. Les travaux sont actuellement en cours. Ce qui a fait dire à un habitant de Lakhdaria, connu pour son sens de l'humour, ceci : « À Lakhdaria, quand on ne sait plus quoi faire, on rase un jardin et on le remplace par un autre. »


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