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Le Dr Brara au procès du séisme de Boumerdès
« Le cas de Corso est complexe »
Publié dans El Watan le 15 - 07 - 2008

Le procès du séisme de Boumerdès s'est poursuivi hier avec l'examen des dossiers de l'immeuble Derriche et celui de la cité SNTF de Corso où l'on a enregistré des dizaines de morts.
Seul promoteur privé à être poursuivi dans cette affaire, Derriche a soutenu qu'il avait respecté la démarche dans son intégralité et qu'il n'avait enfreint aucune loi dans la réalisation d'un immeuble à Boumerdès qui s'était effondré lors du séisme. 11 personnes y sont mortes et ses avocats ont imputé cela à la force du séisme. L'accusation s'appuie sur « l'absence de l'étude de sol, l'absence de documents de suivi du chantier et des anomalies dans la construction ». Mais la défense a, par ses questions, voulu attirer l'attention du juge sur le fait que « le bureau d'études s'est basé sur l'étude de sol du terrain mitoyen, vu que le site est situé à l'intérieur du périmètre urbain ». Quant au cahier du chantier, il aurait disparu dans l'effondrement du bâtiment même, car l'entrepreneur qui avait effectué les travaux y habitait et il y est mort le jour du séisme. Signe de son innocence, le promoteur a réservé un logement à sa famille dans le bâtiment et a gardé pratiquement tout le rez-de-chaussée pour lui.
En première instance, il avait déclaré qu'il a lui-même perdu plus de la moitié de son patrimoine. « Ce qui montre qu'il n'est pas malintentionné », soutenait la défense. Le dossier de la cité SNTF a relancé le débat sur la nature du sol de Corso. Le Dr Brara Ahmed a soutenu devant le juge que les effondrements étaient dûs, en premier lieu, à la violence du séisme dont l'accélération dépassait plus de 3 fois les prévisions du règlement parasismique de 1988. Les experts ont aussi relevé une « probable contribution de la forme asymétrique des bâtiments dans leur effondrement », mais ce spécialiste a témoigné que cela a été pris en charge par la note de calcul et que, malgré cela, les bâtisses n'ont pas résisté. Cela est « peut-être dû à la proximité de la source sismique ; le site n'étant qu'à 22 km de l'épicentre du séisme ». Dans cette cité, nous avons assisté à une rupture inhabituelle des bâtiments. Il y a eu la disparition du rez-de-chaussée, écrasé lors de l'écroulement. En réponse à une question du procureur général, M. Sahraoui, qui tout au long de ces 7 premiers jours du procès, a fait montre d'une maîtrise parfaite du dossier et s'est conduit de manière à forcer le respect et la considération de la défense et des accusés mêmes, au sujet de la nature du sol, le Dr Brara a dit : « Le rapport de l'étude de sol a relevé que c'est une zone hétérogène faite d'argile, de sable et d'alluvions de formation récente. » En effet, jusqu'à 5 mètres de profondeur, il n'y a pas de bon sol dans cette zone. Ce qui fait craindre le pire à Corso, où même les silos d'Eriad, construits suivant des normes extrêmement rigoureuses, n'ont pas résisté. Cependant, cet expert n'a voulu imputer aucune responsabilité à une quelconque partie. « Nous avons été chargés d'un travail scientifique et technique et aucun scientifique ne peut vous dire de manière nette et tranchée que tel bâtiment s'est effondré à cause de tel élément ou telle anomalie. D'ailleurs, le cas de cette cité peut faire l'objet d'un travail de recherche de haut niveau », a-t-il ajouté.
Il a qualifié les conclusions des expertises incriminant les bureaux d'études, les entrepreneurs et autres intervenants de « lapidaires ». Battant en brèche les prétendues « erreurs humaines ayant engendré des anomalies » relevées par l'experte désignée par la justice, architecte de formation, et qui s'est prononcée sur le travail de génie civil deux années après le séisme (en 2005 et après que tout a été déblayé), la défense a voulu insister sur le fait que les « formes dissymétriques » n'étaient pas interdites par la réglementation, le voile que recommandait l'usage des poteaux courts n'était pas obligatoire dans le cas de cette cité, l'ancrage des bâtiments était « suffisant » et les différents types d'acier pouvaient être utilisés à condition d'adopter la quantité et l'espacement des barres aux exigences de l'ouvrage.


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