Un groupe de combattants fanatiques libyens, appartenant au courant Djihadiste, proche d'Al Qaïda, ont profané des tombes du cimetière de la tribu des Kedadfa dans la ville de Syrte et ont extrait des ossements qu'ils ont brûlés Un groupe de combattants fanatiques libyens, appartenant au courant Djihadiste, proche d'Al Qaïda, ont profané des tombes du cimetière de la tribu des Kedadfa dans la ville de Syrte et ont extrait des ossements qu'ils ont brûlés Ennahar a obtenu des images de la profanation des tombes des Kedadfa (tribu des Kadhafis) à Syrte, montrant un groupe d'extrémistes libyens du courant Djihadiste, dans une cour où se trouvent les tombeaux de la famille de Mouammar Kadhafi. Quatre tombes en tout ont été détruites et creusées. Selon des informations reçues, les quatre tombes seraient celles des parents de Mouammar Kadhafi, celle de sa mère, son oncle et deux de ses proches, tout les quatre étaient enterrés dans la cour d'une maison. Le tombeau de la mère de Kadhafi a été le plus visé par les extrémistes qui l'ont complètement détruit et creusé. Les ossements ont été extrait et brûlés par ces fanatiques que rien ne semble assouvir leur haine envers la famille de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi. Un comportement d'un autre âge que rien ne peut justifier. Les fanatiques ont écrit sur les murs « comité de démolition des statues », comme s'il s'agissait de statues et non de tombes de musulmans, enterrés selon le rite musulman qui interdit la destruction de tombes qu'elles soient celles de musulmans ou autres. Ces actes irresponsables, que le CNT tente de cacher, sont la preuve de l'existence en Libye après Kadhafi de courants extrémistes dangereux qui représenteront tôt ou tard un grand danger pour le pays et pour la région. Ces actes sont commis quelques semaines seulement après la mort de Mouammar Kadhafi de et sont fils Moâtassim, assassinés après avoir été torturés par les combattants du CNT. Les grands ulémas de l'Islam interdisent la profanation des tombes. Dans leurs Fetwas sur le sujet, tous les ulémas de l'Islam interdisent la profanation des tombes des musulmans et des non musulmans. Un mort doit être respecté quel que soit sa religion, et quel que soit ses crimes de son vivant.
